Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Permettez-moi de vous présenter toutes mes excuses
Article mis en ligne le 5 janvier 2013
dernière modification le 14 janvier 2013

par siksatnam

Permettez-moi de vous présenter toutes mes excuses suite à mon attitude indigne de la semaine dernière, tandis que je renonçais lâchement à dézinguer Gérard Depardieu, son exil fiscal et son renoncement à contribuer à la solidarité nationale, ne me donnant pas seulement la peine de prononcer les mots

social-traitre,

expropriation,

indignité nationale

ou encore préemption des avoirs…

La tête dans le sable, façon autruche, j’abandonnais par la même l’idée d’établir un contraire entre Mammouth le prolétaire, intervenant dans le film éponyme, qui part à la conquête de ses droits à la retraite après une vie de dur labeur, et Depardieu le parvenu alcoolique riche à millions, qui lui, refuse d’apporter sa contribution à la cohésion nationale, pour choisir de rentrer dans la catégorie honnie des Johnny Hallyday infréquentables…

Je me suis trouvé qui plus est des excuses, arguant de la magie de noël pour justifier ma conduite… Les tourments liés à ce comportement inqualifiable me poursuivent depuis plusieurs jours, si bien qu’il m’est, sans que je m’en plaigne, notez bien, il ne manquerait plus que ça, très pénible de me présenter ce soir devant les auditeurs, dont je crains le jugement sévère…
Mais comme on est faible…
En signe de repentance, j’ai choisi en premier lieu de renoncer à cinq secondes de mon temps de parole… Top…

Et 5… C’est peu, mais c’est bien le moins… J’espère que quant à toi, auditeur de radio Béton, je n’ose t’appeler ami, vu les circonstances tragiques, tu sauras comprendre ma détresse et mon désarroi… Oh, je ne demande pas ton pardon, mais juste ton indifférence polie, et t’appelle solennellement à boycotter dorénavant ma chronique, ce ramassis de déchet intellectuel prémâché autant que décérébrant… Pour ce faire, je t’invite à te prémunir de mes propos ineptes via le bouton « volume moins » que tu trouveras sur la façade de ton poste émetteur…

Voilà, il semblerait que j’aie fait le vide, que plus personne ne m’écoute… Il n’en demeure pas moins que j’ai failli. Et en ce sens, le récent courrier que l’administration fiscale, poétiquement intitulé « appel à règlement de votre taxe d’habitation 2012 » fait figure pour moi de sorte d’embryon de début de rédemption…

Comptez que je vais me rendre au siège des impôts sur les genoux, que je vais me les écorcher dans les grandes largeurs, tout en maugréant au long du trajet des « J’encule Depardieu » de bon aloi… Tiens… Et je prendrais par la rocade, ça me rallongera…

JC.P