Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

“ Jésus avait deux pères et Marie était mère porteuse ”
Article mis en ligne le 24 mai 2013

par siksatnam

Article de la "Nouvelle république" du 24 mai 2013 ; no comment...

“ Jésus avait deux pères et Marie était mère porteuse ”. Ce slogan a été écrit nuitamment sur la bâche couvrant la tour de l’église Saint-Julien.

Jésus avait deux pères, et Marie était mère porteuse. Ce slogan a été tagué en lettres noires, énormes, au cours de la nuit de mercredi à jeudi, sur la bâche recouvrant la tour de l’église Saint-Julien, à Tours. Un édifice qui subit, depuis mars, d’importants travaux de restauration.

Ce message dessiné à la bombe noire est tout à fait visible depuis la rue Nationale, où passants et commerçants l’ont découvert, hier, fendant l’air frisquet du petit matin. « Nous avons fermé mercredi soir à 19 h, le graffiti n’y était pas, c’est sûr », commente un salarié de la boutique Edgar Opticiens, située face à la tour, sur le trottoir opposé.
On a vu maintes fois ce slogan au cours de reportages sur les manifestations pro mariage gay, depuis le début de l’année, sur les pancartes et les T-shirts. Le journal Huffington Post le classait même parmi « les meilleurs slogans » pro-mariage pour tous, dans son édition web du 27 janvier. « Nous condamnons toute dégradation de lieux institutionnels ou de culte, nous ne sommes pas responsables, ni liés à cela », commente Stéphanie Druon, présidente de la Lesbian and Gay Pride de Touraine, qui organise, ce samedi dans le centre-ville de Tours, la 8e Gay pride, ou marche des fiertés. « Ce genre de provocation nous dessert, poursuit la jeune femme. La loi est promulguée, il faut la respecter, et cela ne sert absolument à rien de provoquer, ainsi, ceux qui sont contre. » Sur le fond, encore,

l’institution catholique est directement visée. « Ce n’est pas la première fois, et ce ne sera sûrement pas la dernière, malheureusement », déclarait, en début d’après-midi, le responsable de la communication de l’archevêché, qui n’a pas souhaité commenter cet incident plus avant.

Sur la forme, à présent : le ou les auteurs de ces tags sont des acrobates. Comment s’y sont-ils pris, nuitamment, pour grimper si haut ? Il semblerait qu’ils aient laissé une signature : un A encerclé, symbole des mouvements anarchistes. Mais faut-il prendre cette signature au pied de la lettre, ou est-elle détournée ?

" Cela ne sert à rien de provoquer ceux qui sont contre "

En attendant, ces lettres sont trop hautes pour être atteintes par la « brigade » anti-graffiti de la municipalité. « Nous allons par conséquent demander à l’entreprise chargée des travaux d’enlever la bâche pour la remplacer par une autre, et dans la mesure du possible avant la gay pride de samedi », a indiqué Patrick Desard, directeur du service municipal de la prévention et de la gestion des risques.

Magalie Basset - (Photo NR, Patrice Deschamps)