Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Débat et projection ce samedi 15 février 2014
Article mis en ligne le 11 février 2014
dernière modification le 2 février 2014

par siksatnam

"Les Amis de Demain Le Grand Soir", en collaboration avec "La Niche Libertaire", la librairie "Le Livre", le collectif de soutien à Notre Dame des landes de Loches et le Collectif Antifasciste Tourangeau organisent une débat avec Eric Hazan et une projection d’un documentaire sur la lutte de Notre Dame des landes.

Cela se déroulera de 14h30 à 19h, au foyer des cheminots, 11 rue Blaise pascal, à Tours.

Sur la nécessité d’un soulèvement, populaire et révolutionnaire

Le livre et le film qui seront présentés fonctionnent avant tout comme une invitation à s’organiser, à écarter les malentendus et dissiper la confusion politique qui règne au moment où la crise économique constitue aussi une perte de sens. Il s’agit de penser collectivement le processus révolutionnaire, c’est-à-dire la vision du monde qu’il engage, les gestes et stratégies qui lui donneront consistance.

En effet, le bilan de la gauche au pouvoir s’ impose comme une évidence pour tous : poursuite des politiques de droite, c’est-à-dire de libéralisation, de privatisation, de licenciements massifs, d’austérité, et bien sûr d’expulsions des « étrangers ». Le même racisme d’Etat, les mêmes cadeaux au patronat et aux banques pour la sacro-sainte « croissance », le même culte du progrès et du productivisme, juste quelques nuances de discours et de communication bref, tout n’est finalement qu’une question de « relation publique », cette fameuse propagande moderne, marchande et libérale.

Ainsi, nous ne pouvons plus faire abstraction de ce qu’a produit historiquement « la gauche » puisque c’est sous Mitterrand et son gouvernement d’union (PS, PCF) qu’ont été introduites les politiques néolibérales en France dont Hollande est le meilleur héritier. Il est clair que ce sont les trahisons et reniements successifs de celle-ci depuis sa naissance qui font le lit de l’extrême droite qui s’ impose maintenant sur le plan médiatique et aussi, en partie, dans la rue. La Grèce n’est pas très loin, elle est là pour nous le rappeler puisque c’est cette même « gauche » contre-révolutionnaire qui a empêché la prise du parlement et permis dans le même temps le vote du « plan d’ajustement structurel » pour la première fois imposé à un pays membre de l’U.E.

La question pour nous est de savoir, à partir de ce constat, ce qu’ il nous reste à faire, à défaire, à construire et à attaquer. C’est-à-dire : comment lier l’offensive politique contre le capitalisme au développement de forme de vie et d’existence « alternative » solide, de solidarités qui puissent durer. Mais aussi comment articuler la lutte sociale et révolutionnaire à l’élaboration et au déploiement ici et maintenant d’une certaine idée du communisme.