Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Les libertaires à Cuba s’expriment
Article mis en ligne le 31 janvier 2015

par siksatnam

Une des nouvelles les plus importantes de la fin de l’année 2014 a été l’apparition simultanée de Barak Obama et Raul Castro sur les écrans de télévision des Etats-Unis et de Cuba, afin d’annoncer « urbi et orbi » le dégel des relations entre les deux gouvernements.

Lorsque personne ne pouvait imaginer qu’un tel geste puisse se produire, les deux présidents ont organisé cet évènement le mercredi 17 décembre à partir des capitales de leurs pays respectifs, lançant ainsi la première étape vers la normalisation de leurs relations publiques après 53 années de « guerre froide » et de « blocus économique ».

Comme on le sait, ce « geste » est le résultat de longues négociations qui ont été entamées en 2012 par deux fonctionnaires (Ricardo Zuniga, pour les États-Unis, et Josefina Vidal, pour Cuba), négociations maintenues dans le plus grand secret afin de « rapprocher les position » sur des questions que chaque gouvernement considère « essentielles ».

Même si a également contribué le fait que Raul Castro, après le remplacement de son frère Fidel, a commencé à mettre en œuvre une série de changements dans une économie qui jusque-là faisait partie du dogme « socialiste » en vigueur sur l’île, un dogme qui était intouchable. Des changements pour avancer vers la transformation du « socialisme » (capitalisme d’Etat) en un capitalisme de marché.
Il est donc normal que tous les partisans de ce système – dans l’île et hors d’elle – soient enthousiasmés par cette perspective et que des préoccupations se soient seulement exprimées dans les secteurs qui au sein et à l’extérieur de Cuba ont dénoncé la restauration de l’exploitation capitaliste par un gouvernement qui continue à se prétendre révolutionnaire et socialiste. Ces secteurs sont inquiets de voir l’impuissance dans laquelle sont actuellement les travailleurs cubains, une impuissance qui va s’aggraver avec l’alliance qui est en cours entre les syndicats Parti-État et le capital privé.

Comme cette réalité n’est pas vraiment commentée dans les prétendus organes d’information, nous avons jugé nécessaire de reproduire l’article d’un compagnon libertaire cubain Manuel Diaz Rogelio Moreno et le texte de l’Atelier libertaire Alfredo López de la Havane sur ce qu’il y a derrière cette « réconciliation »…

Vous pouvez lire ce numéro en le téléchargeant ici :

http://www.polemicacubana.fr/

CUBA LIBERTARIA 30