Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Notre-Dame-la-Riche : stop à la délinquance environnementale !
Article mis en ligne le 9 avril 2015

par siksatnam

Le lancement du chantier Notre-Dame-la-Riche (NDLR) prend une tournure déplorable. Fin février, l’AQUAVIT avait attiré l’attention sur le projet d’extension du lycée Saint François de Paule dans le secteur sauvegardé du vieux Tours en déposant un recours gracieux auprès de la mairie de Tours. Comme les riverains, notre association s’inquiétait de l’impact environnemental de l’aménagement (destruction d’un petit espace arboré), des choix architecturaux, de la nuisance pour le voisinage…

Nous venons d’apprendre que l’institution n’avait pas répondu à plusieurs injonctions de la préfecture exigeant des analyses sur l’innocuité de ces sols et l’absence de traces dangereuses (consécutives aux expérimentations animales du laboratoire Sandoz sur la fièvre aphteuse), et que, en conséquence, par mesure de précaution, la mairie avait retiré le permis de construire.

L’Institution NDLR cherche manifestement à prendre de vitesse toute opposition, en recourant à des méthodes indéfendables :
Dès réception de notre recours, le bosquet était détruit en quelques heures, au mépris des enjeux de biodiversité. Et en période de nidification.
Quelques jours plus tard, en réponse au retrait du permis de construire, l’institution lançait les engins de déconstruction sur le bâtiment « Ford Dodge », apparemment sans la moindre précaution, non seulement sur les traces dangereuses précitées mais aussi sur la présence d’amiante.
Début de dégradation sur une propriété voisine.
Irruption dans la propriété privée d’un voisin. Il avait osé déposer un recours en contentieux (Cf. article Nouvelle République du 4 mars 2015).

Tout cela se fait dans la précipitation. Il est anormal qu’une étude d’impact sur l’ensemble du projet à venir n’ait pas été effectuée au préalable. Non seulement les contraintes du secteur sauvegardé ne sont pas respectées, non seulement la trame verte du Plan Local d’Urbanisme est détériorée, non seulement les voisins sont soumis à une intimidation inadmissible, mais en plus l’Institution n’hésite pas à mettre en danger la sécurité et la santé des riverains, voire des élèves. Quel mauvais exemple !

Face à de tels agissements, l’AQUAVIT demande à la mairie et à la préfecture l’attitude la plus ferme pour mettre fin à ces dérives.

Notre page : http://aquavit37.fr/2015ndlr