Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Inédit en 53 ans, le personnel des cinémas Studio en grève !
Article mis en ligne le 21 mai 2016

par siksatnam

L’association des cinémas Studio va connaître son premier mouvement de grève en 53 ans d’existence.

La section Sud Culture et les salariés des Studio ont décidé d’appeler à un débrayage ce samedi 21 mai face au mutisme de la direction et à la situation qui ne cesse de se dégrader depuis 2009.

Nos salaires stagnent et la précarité ne cesse de se développer, nous pensons que d’autres choix sont possibles et que les salarié-es ne sont pas l’unique variable d’ajustement.

Après le décès de notre collègue non remplacé, nous aurions imaginé une autre réponse de la part des Studio lors des dernières négociations salariales.

En 53 ans, mis à part l’évolution de la grille salariale de la convention collective, les cinémas Studio n’ont consenti qu’une seule fois à augmenter nos salaires en 2012.

Un autre élément d’incompréhension est la situation de précarité de notre collègue qui travaille à temps partiel alors que l’on fait de plus en plus appel aux intérimaires, ou aux bénévoles soit pour effectuer des remplacements soit pour couvrir des besoins criants.

La loi "Travail" n’augure rien de bon dans ce climat où notre direction a comme principe la recherche perpétuelle de la réduction de la "masse salariale".

Les cinémas Studio ont toujours défendu l’accès à un cinéma de qualité pour le plus grand nombre mais la dégradation de nos conditions de travail et le manque de reconnaissance des salarié-es n’aident pas à remplir cet objectif.

SUD Culture des Cinémas Studio