Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Chronique d’un Jardin Solidaire
Article mis en ligne le 1er septembre 2016

par siksatnam

Tous les jardins ne sont pas des endroits clos. Le Jardin solidaire, installé au fond de l’impasse Satan dans le XXe arrondissement de Paris, était un de ceux ouverts sur leur quartier, sur leur monde. Un jardin sans maître-jardinier où les rudérales et les plantes qu’ailleurs on dit parfois « mauvaises » avaient leur place. Pendant cinq ans, avant sa fermeture pour cause de projet immobilier, il fut un lieu autogéré, sans heures de fermeture et avec moins que rien de règlement où chacun pouvait venir non seulement flâner mais aussi planter comme bon lui semblait. C’était un lieu de liberté, de mixité sociale et de vie.

Le deuxième livre d’Olivier Pinalie, Chronique d’un Jardin solidaire, une aventure humaine et botanique, décrit de manière vivante et avec une douce nostalgie ce lieu dont il a lui-même été à l’origine en investissant, un beau jour de 2000, un terrain vague inculte que rien ne semblait prédestiner à devenir un lieu de respiration dans ce quartier déshérité de Paris.

Les éditions CNT-RP publient les chroniques de ce lieu, se tenant non loin de leur local de la rue des Vignoles, qui fut un endroit privilégié d’observation d’un quartier aujourd’hui en proie à la gentrification.

Olivier Pinalie est artiste plasticien autodidacte, graveur et brodeur sur brancard.

Titre : Chronique d’un jardin solidaire

Sous-titre : Une aventure humaine et botanique

Auteur : Olivier Pinalie

En librairie le 10 septembre 2016

248 pages ; format : 11 x 19 cm ; ISBN : 978-2-91573-139-2 ; Prix : 12 €