Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

NON A LA REPRESSION DES MOUVEMENTS SOCIAUX ET ALTERNATIFS
Article mis en ligne le 26 avril 2017

par siksatnam

Il y a un an les élections étaient encore loin. Mais ce printemps 2016 avait une autre saveur. Les rues se remplissaient de manifestations contre la loi El Khomri. Dans de multiples villes, des centaines de milliers de personnes exprimaient leur refus de cette nouvelle loi travail. Le gouvernement n’aura de cesse que de réprimer violemment et judiciairement ces opposants à sa politique de Gôche.

Comme à son habitude, l’État ne voulut pas se laisser infléchir par la rue. Une grosse partie de la population fait part de son opposition à ce projet de loi ; le parlement semble incliner dans le même sens. Qu’à cela ne tienne, quelques coups de 49.3 et la démocratie représentative (autrement dit bourgeoise) permettra que ce gouvernement de gôche puissent répondre aux « recommandations » du Sommet européen du 14 juillet 2015. Lors de celui-ci, il fut ordonner au gouvernement (la nov-langue de la Commission de Bruxelles fait que recommandation et ordre deviennent synonymes) d’imposer la loi travail, et ce avant le 31 décembre 2016, sinon l’État serait condamné à des amendes. Hollande et le gouvernement Valls, en bons élèves bien disciplinés, s’exécutèrent.

Tours connut aussi des manifestations dans le cadre de ce vaste mouvement social. Parmi l’une d’elles, le 17 mai, des membres du Collectif Résistance Centre (il participe au mouvement des Free Party en Europe) se sont aussi mobilisés. Ils vinrent avec un camion et une sono pour animer le cortège, comme le firent des organisations syndicales. En fin de manifestation, place Anatole France, les différents véhicules stationnèrent autour de cette place, comme de nombreux manifestants. Le camion du Collectif Résistance Centre partit avec les derniers manifestants.

Mal lui en a pris. Kéolis, la compagnie qui gère les transports en commun à Tours, a porté plainte contre le chauffeur car il aurait entravé la circulation du tramway durant trois heures. C’est une première ! Est-ce cette entreprise a pris seule cette initiative ou l’a-t-on incitée ? Pourquoi ce militant du mouvement des Free Partyest-il le seul poursuivi ? La répression des mouvements sociaux bat son plein, mais pourquoi, par rapport à cette manifestation du 17 mai à Tours, la cibler sur une personne ? N’est-ce pas aussi ce mouvement alternatif, dans lequel s’impliquent des milliers, voire des dizaine de milliers de personnes, qui est visé à travers ce procès ?

Car procès il y a. Notre camarade est convoqué devant le tribunal correctionnel de Tours. La loi prévoit que notre camarade puisse être condamné jusqu’à 6 mois de prison ferme et 3750 € d’amende.

LE PROCES AURA LIEU LE JEUDI 27 AVRIL AU TRIBUNAL DE TOURS A 9 H

RASSEMBLEMENT DEVANT LE TRIBUNAL A PARTIR DE 8 H 30

POUR LA RELAXE DE NOTRE CAMARADE

SOLIDARITE

Tours, le 24/04/17

Antirep37

Sud Solidaires37

Solidaires Etudiants Tours