Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Un exemple emblématique d’abus immobilier
Article mis en ligne le 21 juin 2017

par siksatnam

Dans le quartier Velpeau, huit riverains (dont trois couples) et une association sont l’objet d’une plainte pour payer 435 000 euros à un promoteur. L’un d’entre eux a déjà été accusé (et acquitté) de diffamation, injures et désinformation, il est maintenant menacé d’une plainte en dénonciation calomnieuse.

Qu’ont-ils donc fait ? Ils se sont opposés à un permis de construire, au 31 rue du Dr Fournier, à leurs yeux illégal et, en plus, ils le disent et le démontrent sur un blog. A cause de deux témoignages suspects que le promoteur a sorti de son chapeau, ils ont perdu devant la Justice Administrative, mais cela ne change rien sur le fond : le permis de construire est frauduleux et met en danger riverains et futurs habitants.

Or, en cas de fraude, une mairie est tenue de retirer le permis de construire qu’elle a accordé. Qu’attend celle de Tours pour le faire ? Les trois plus importantes associations environnementales du département, SEPANT, ASPIE et AQUAVIT le lui ont demandé en novembre 2016.

Actuellement, la mairie regarde à côté, ne nie pas (et même admet à mi-mot) qu’il y a fraude, et estime que ce n’est pas son problème et que le promoteur peut commencer les travaux. Tant pis pour la mise en danger (!), toute étude sérieuse du dossier est bloquée par l’intransigeance de M. Massot, adjoint aux affaires juridiques et à l’environnement, celui qui devrait montrer l’exemple en matière juridique et de lutte contre les inondations.

Il apparaît que, depuis les années 1950, on n’a jamais détruit dans le quartier Velpeau un aussi grand espace vert et on n’a pas, à Tours, d’autres cas de construction de maisons de plain-pied aussi basses et donc vulnérables aux inondations. Le business immobilier est prioritaire, il efface les discours vertueux de 2016 lorsqu’un PPRI (Plan de Protection contre les risques d’inondation) appliquait de très fortes règles de sécurité, complètement ignorées dans ce cas.

Le promoteur, dans un droit de réponse publié sur le blog, assure que les travaux vont prochainement commencer et, sur ce point, nous le croyons, tant il semble bénéficier de solides soutiens.

Cette affaire exceptionnelle est emblématique d’une emprise immobilière allant jusqu’à l’illégalité, en jouant sur l’apathie de la mairie et des riverains. Elle est aussi révélatrice d’une mairie incapable d’écouter et défendre les citoyens, ne voulant pas assumer ses responsabilités dans un dossier qu’elle est censée gérer.

Après s’être longtemps abstenu d’intervention médiatique pour faciliter un dialogue aujourd’hui bloqué, les riverains viennent de créer le collectif SIVZER, Sauvegardons un îlot vert et une zone d’épanchement de ruisseau. Ils invitent les médias :

 à consulter leur blog http://pressibus.org/sivzer

 à venir sur place (porche du 29 rue du Dr Fournier) rencontrer un représentant du collectif. Visuellement, la fraude est évidente. Contact : sivzer@free.fr

 à prendre contact avec la mairie de Tours pour obtenir des explications, que ce soit auprès de M. Massot, de Mme Lepron, conseillère municipale déléguée à l’Urbanisme, ou du Maire lui-même,

 à contacter La centrale du Neuf, agence immobilière tourangelle, qui vend ces logements sans avertir les acheteurs potentiels des dangers encourus et des demandes de retrait,

 à révéler à la population tourangelle les excès de cette opération.

La position municipale, actuellement sans justification écrite et sans réponse au recours gracieux du 30 mai, n’apparaît pas définitive et peut rapidement conduire au retrait du permis. Sans cela, nous serions amenés à en appeler au Préfet d’Indre et la Loire, garant de la légalité et de la sécurité des citoyens. Nous prévoyons aussi un rassemblement sur place, qui serait précédé d’un autre communiqué.

Collectif SIVZER, Sauvegardons un Ilot Vert et une zone d’Epanchement de Ruisseau
http://pressibus.org/sivzer

(= http://pressibus.org/blogcvl/abus/sivzer.html)