Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

3 heures contre la répression antisyndicale en soutien à Gaël et aux autres
Article mis en ligne le 13 avril 2018
dernière modification le 17 avril 2018

par siksatnam

Autorisation de licenciement de Gaël QUIRANTE, représentant syndical de sud poste 92 : Une attaque contre les droits syndicaux

Un militant syndicat actif, qui a fait face à 10 tentatives de licenciement

Les grèves à La Poste sont dures, longues et combatives et les conflits fréquents, particulièrement dans les Hauts de Seine. En s’en prenant à Gaël QUIRANTE, militant actif et emblématique des mobilisations sociales et des luttes internes à la Poste, l’entreprise cherche à étouffer toute contestation contre les réformes libérales mises en œuvre au sein de l’entreprise, qui dégradent les conditions de travail de ses salariés. En 14 ans, La Poste a ainsi tenté à 10 reprises de licencier ce représentant très actif, sans succès jusqu’à la décision du 20 mars.

La ministre a annulé la décision de l’inspection du travail qui avait refusé son licenciement et ce contre l’avis du service qui avait traité le recours hiérarchique. En effet, alors que le lien entre la demande de licenciement de Gaël QUIRANTE et ses mandats ont été établis par l’inspection du travail et confirmés lors de la contre-enquête, la ministre décide de passer outre et annule la décision de notre collègue.

Une décision politique d’autorisation de licenciement

Pour rappel, une première demande d’autorisation de licenciement avait été présentée par La Poste à l’inspection du travail. Celle-ci avait refusé le licenciement, confirmé par un ministre du travail, Monsieur Bertrand à l’époque, suite à un rapport des services de la DGT, en arguant l’absence de cause suffisamment grave pour justifier un licenciement et du lien entre la demande et le mandat exercé par Gaël QUIRANTE.

Cette nouvelle demande de licenciement présentée par La Poste faite suite à une décision de justice qui a annulé la première décision de l’inspection du travail sur un problème de procédure mais non sur le fond.

Alors qu’on enseigne aux inspecteurs-trices du travail que la discrimination syndicale doit entrainer le refus des demandes de licenciement des représentants du personnel, la Ministre n’hésite pas à s’exonérer de ce principe fondamental.

Ce n’est pas la première fois que le ministère privilégie un positionnement politique plutôt que juridique (affaire Marteau, Air France etc…). Cette décision, qui met à mal le principe fondamental de protection des militants syndicaux contre la répression patronale, est une nouvelle attaque contre les droits syndicaux et la liberté d’expression.

SUD-PTT 36-37 appelle donc à se mobiliser et propose d’organiser "3 heures contre la répression antisyndicale en soutien à Gaël et aux autres", le mardi 24 avril, de 11H à 14 H, place Jean Jaurès, à Tours.

Ce sera l’occasion pour nous tous de mettre en lumière les nombreux cas de répressions syndicales dans les entreprises.

SUD-PTT 36-37 soutenu par : SUD/SOLIDAIRES 37, SUD Education 37, UD CGT 37, CGT FATP 37, FSU 37, Les Amis de Demain Le Grand Soir, C’est au Tour(s) du Peuple, France Insoumise, Parti de Gauche 37, NPA 37, Alternative Libertaire 37.

Voir l’appel unitaire ici :