Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

QU’ALLIONS NOUS FAIRE DANS CETTE GALERE ?
Article mis en ligne le 30 mai 2018
dernière modification le 1er juin 2018

par siksatnam

Nos principes d’indépendance à l’égard de tout parti et de tout gouvernement ne nous interdisent pas de participer ponctuellement à des manifestations aux côtés d’organisations politiques et d’associations, quand bien même ces dernières, à l’image de Mélenchon-Corbière affichent depuis plusieurs mois, leur prétention de « fondre » le syndicalisme français dans un mouvement " politico-social ".

Si on fait un rapide constat, après le 22 mars dernier, date du mouvement conjoint des cheminots et des fonctionnaires, les cheminots ont dû attendre ensuite le 3 avril... Idem pour les fonctionnaires et d’autres secteurs le 19 avril pour une journée à SNCF, Universités, Fonction publique, etc. Passons sur les retraité-e-s... Passons aussi sur les " journées d’actions " dans la Fonction Publique qui se déroulent, dans le meilleurs des cas, tous les deux mois et qui ont un effet dévastateur pour la mobilisation.

Plutôt que de chercher à unifier les mouvements, les organisations syndicales ne cessent de les segmenter.

Pour revenir sur le 26 mai, la stratégie de Mélenchon est de " fédérer le peuple " et pour y arriver il faut passer " du clivage gauche-droite à celui qui oppose l’oligarchie au peuple, en passant de " l’intérêt de classe " à " l’intérêt général humain "(Jean-Luc Mélenchon- Le choix de l’insoumission - Seuil éditeur, septembre 2016. Page 322).

De même, se retrouver à côté d’Hamon, l’homme qui était au gouvernement lorsque la réforme anti-ferroviaire de la SNCF a été adoptée (avec son soutien) semble une démarche singulière.

Il y a de quoi être inquiet sur les alliances que nous sommes en train de faire, fussent-elles ponctuelles. Faute d’arriver à fédérer le monde du travail, une partie du syndicalisme se tournerait vers d’autres alternatives ? A savoir lesquelles et quelles en sont les desseins ?

Ainsi Mélechon plaide constamment pour le " décloisonnement " du syndical, de l’associatif et du politique et considère le 26 mai comme un moment fondateur. Tout cela pour " fédérer le peuple " sur des bases " citoyennistes " qui nous éloignent singulièrement de la lutte des classes à laquelle nous sommes confrontés quotidiennement.

La manifestation du 26 mai 2018, loin de faire consensus dans nos rangs, engage notre syndicalisme sur un terrain glissant.

Sandra Audemont (SUD Protection Sociale 37), Benoit Bigand (SUD PTT 37), Jérome Bourgeon (SUD Michelin 37), Alexis Brégeon (SOLIDAIRES Etudiant-e-s 37), François-Xavier Chatel (SUD Santé/Sociaux 37), Zina Couasme (SUD Protection 37), Kevin Coutard (SUD Nettoyage 37), Xavier Crinière (SUD PTT 37), Claire David (SOLIDAIRES 37), Régine Diot (SUD PTT 37), Jean-Luc Firmin (SUD Rail 37), Patricia Fourrier (SUD Protection Sociale 37), Sébastien Fourrier (SUD PTT 37), Florence Gendron (SUD PTT 37), Véronique Girard (SUD Protection Sociale 37), Laurette Gravillon (SUD Santé/Sociaux 37), Eric Grellier (SUD Rail 37), Brigitte Launé (SUD PTT 37), Franck Leroy (SUD PTT 37), Pascal Léveque (SUD Michelin 37), Marianne Ménager (SUD PTT 37), Marie Mériguet (SUD PTT 37), Auguste Mich (SOLIDAIRES Etudiant-e-s 37), Sylvie Michel (SUD Protection Sociale 37), Catherine Moisan (SUD Protection 37), Monique Moulière (SUD Protection Sociale 37), Alexandre Pellerin (SOLIDAIRES 37), Anne Marie Roulleau (SUD PTT 37), Pascal Routy (SUD PTT 37), Eric Sionneau (SUD PTT 37), Stéphane Supiot (SUD Protection 37), Jean-Michel Surget (SUD Education 37), Dominique Thébaud (SUD Rail 37).