Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

La Confédération paysanne de Touraine en action pour dénoncer l’accaparement du foncier
Article mis en ligne le 30 août 2018

par siksatnam

Deux cents paysan-ne-s de la Confédération paysanne, dont des paysan-nes de Touraine, ont occupé aujourd’hui à Châtillon-sur-Indre (36) une parcelle des 1700 hectares de terres accaparées par un investisseur, le groupe chinois Hongyang. En réalisant une action symbolique de déchaumage et de semis sur ces terres, la Confédération paysanne entend dénoncer l’accaparement du foncier par les investisseurs français ou étrangers. Cet accaparement met en danger l’installation de jeunes paysan-ne-s et participe à la mise en place de véritables fermes-usines, où la production d’une alimentation de qualité n’est pas la priorité.

Cette action organisée en région Centre-Val-de-Loire fait suite à celle déjà organisée en juin sur le vignoble de Vincent Bolloré dans le Var pour dénoncer l’appétit féroce de ces investisseurs et financiers. A titre d’exemple, le groupe Hongyang a également investi cette année pour acquérir 900 hectares dans l’Allier.

Ces chiffres sont à mettre en regard avec la taille moyenne des fermes françaises qui oscille entre 50 à 100 hectares en fonction des régions et des systèmes. La Confédération paysanne défend des fermes réparties sur tout le territoire, avec des paysan-ne-s nombreux, produisant une alimentation de qualité.

Ces accaparements sont notamment rendus possibles en raison d’une faille concernant les montages sociétaires. Depuis la loi d’orientation agricole de 2006, il n’y a plus de contrôle des structures sur les sociétés agricoles, ce qui ouvre la voie à des montages sociétaires et à des transferts fonciers malsains et opaques. Il y a donc urgence à légiférer si nous ne voulons pas voir toutes les terres partir à des investisseurs dans un futur proche. Nous ne souhaitons pas l’interdiction des sociétés en agriculture (plus de 50 % des paysans sont en société) mais simplement un meilleur contrôle du foncier à travers les parts sociales.