Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

UTOPIA 56 TOURS ARRETE LES MISES À L’ABRI DES MINEURS NON ACCOMPAGNÉS
Article mis en ligne le 2 octobre 2018

par siksatnam

" Les bénévoles de l’association Utopia 56 Tours constatent qu’ils n’ont plus la possibilité de pallier aux irrégularités du système d’accueil français des Mineurs Non Accompagnés et arrêtent les mises à l’abri chez des hébergeurs.euses solidaires. Ils appellent une fois encore les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités.
« Les conditions de sécurité et d’humanité minimales pour assurer nos actions quotidiennes ne peuvent être assurées. Notre association, non subventionnée, n’est plus en capacité d’assurer, bénévolement, ce que le Département et l’Etat ne font pas.
Nous en appelons aux pouvoirs publics afin qu’ils assurent leur mission légale et morale de sauvegarde et d’accueil des personnes mineures étrangères.

Nous, simples citoyens, intervenons dans la rue auprès des Mineurs Non Accompagnés (MNA) depuis 23 mois. Nous avons hébergé près de 400 jeunes, distribué des repas et des biens de première nécessité, et assuré collectivement des milliers d’heures de bénévolat, sans jamais cesser d’alerter les autorités compétentes.
Nous, simples citoyens, avons été abandonnés des pouvoirs publics, nous laissant face à des dizaines de gamins à la rue, qui eux, semblent toujours invisibles à leurs yeux.

Actuellement, un mineur non accompagné de 15 ans qui se présente à l’aide sociale à l’enfance n’est pas mis à l’abri et doit attendre le 21 novembre pour être reçu en entretien d’évaluation.

Nous restons actifs et vigilants et continuerons de témoigner de cette situation critique dans laquelle se retrouvent les Mineurs Non Accompagnés ".

Les bénévoles d’Utopia 56 Tours

Rappel des faits

Avril - Mai 2018 : occupation du Bercail (presbytère inoccupé) par 40 personnes ( des familles) et 50 Mineurs Non Accompagnés. Après des négociations avec la préfecture, les familles seront relogées pour une majorité et 18 jeunes présents mis à l’abri, en attendant leur évaluation.

Juin 2018 : de nouveau, les périodes d’attente d’évaluation pour les MNA ne cessent de s’allonger. Le département refuse de répondre aux alertes des associations et la préfecture justifie que cette situation ne relève pas de sa compétence. 26 juillet 2018 : les bénévoles d’Utopia 56 Tours, à bout de solutions pour une trentaine de MNA à la rue, ont demandé de nouveau le soutien des associations locales. Avec le collectif de St-Pierre des Corps, des toiles de tente ont été installés sur le terrain de l’église de l’assomption à St-Pierre des Corps, avec le soutien de l’église et de la mairie de St-Pierre des Corps. 147 mineurs ont été accueillis sur le camp, faute de prise en charge par le département. 5 septembre 2018 : mise à l’abri de 49 jeunes, en attente d’évaluation par le département.

13 septembre 2018 : fermeture du camp

Depuis la fermeture du camp :

 40 jeunes non mis à l’abri par le Département l’ont été chez des hébergeurs.euses solidaires ;

 13 jeunes mis à l’abri par le département, puis refusés après leur évaluation se sont retrouvés de nouveau à la rue et ont été une nouvelle fois hébergés chez des hébergeurs.euses solidaires ;

 22 jeunes refusés après évaluation et pour qui un recours a été entamé devant le Juge des Enfants, sont hébergés chez des hébergeurs.euses solidaires.