Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Soirée débat
CENTENAIRE DE LA CHARTE D’AMIENS
JEUDI 5 OCTOBRE 2006, Salle 120 au Halles de Tours

Ce débat sera animé par Patrick Millereux, militant syndical et Edouard Sill, historien

Article mis en ligne le 18 octobre 2006

par siksatnam

CENTENAIRE DE LA CHARTE D’AMIENS

En 1906, la CGT n’a qu’une dizaine d’année. Elle syndique 400 000 adhérent(e)s soit la moitié de syndiqués en France. Créée en 1895 autour de l’idée de la grève générale (promue par Tortellier, Briand et Pelloutier), elle dynamise en son sein un fort courant révolutionnaire dont l’apparition originale se fait autour des bourses du travail.

Le congrès d’Amiens va être l’objet d’un débat récurant entre des syndicalistes qui estiment que le syndicat doit se soumettre aux organisations politiques et ceux qui estiment qu’il doit être entièrement autonome.

La motion qui va être débattue à ce congrès est désormais célèbre sous le nom de la Charte d’Amiens. Pour ses initiateurs, notamment Griffuelhes et Pouget, c’est une « constitution morale de la classe ouvrière organisée ».

Elle continue encore à influencer profondément le syndicalisme Français.

Votée triomphalement par le congrès d’Amiens, elle constitue pour les uns l’expression la plus achevée du syndicalisme révolutionnaire et pour les autres, une position de compromis qui atténue l’influence du syndicalisme révolutionnaire.

En dehors de son indépendance, elle définit deux taches au syndicalisme : La première, de défendre au quotidien les intérêts des salariés et la seconde, de transformer radicalement la société.

A l’occasion du centenaire de ce texte fondateur du syndicalisme français, nous vous proposons de venir débattre :

JEUDI 5 OCTOBRE 2006

SALLE 120 20H30

LES HALLES TOURS

Avec la participation de

Patrick Millereux, militant syndical

Edouard Sill, historien