Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Communiqué des étudiant.e.s en lutte contre la réforme des retraites et la précarité étudiante
Article mis en ligne le 15 janvier 2020
dernière modification le 17 janvier 2020

par siksatnam

Communiqué des étudiant.e.s en lutte contre la réforme des retraites et la précarité étudiante (entre autres)

Ce matin, un peu avant 7h, alors qu’une grande partie de nos camarades dormait encore dans les Tanneurs occupés, une quinzaine d’individus masqués, habillés en noir et, pour certains, armés de barres de fer, de projectiles, de torches, etc. ont attaqué la fac. Ils sont arrivés par Thélème et ont forcé une entrée alors que nous étions 7 dans le hall. Nous les avons retenu quelques temps, lorsqu’ils sont entrés, il y a eu des échanges de coups puis nous sommes monté.e.s pour nous protéger et réveiller nos camarades sans qu’ils nous poursuivent. Nous sommes revenu.e.s avec les camarades 5 minutes plus tard et nos agresseurs étaient partis en laissant derrière eux le hall saccagé : plantes renversées, de la terre partout, vaisselle cassée, nourriture gâchée, poubelles et affaires personnelles éparpillées… Par chance, aucun.e d’entre nous n’a été blessé.e.

Cette attaque a été revendiquée par la Cocarde étudiante et l’Union Des Etudiants Tourangeaux (UDET), deux organisations d’extrême droite sur les réseaux sociaux. Nous en profitons pour rappeler l’existence de Des Tours et des Lys depuis un an sur Tours (copains avec des élus du FN, le Bastion Social, l’Alvarium et l’UDET). Ces groupes défendent une vision du monde dégueulasse : fasciste, identitaire, individualiste, raciste, sexiste, homophobe, transphobe, validiste (on en passe) et ne promeuvent que la haine. Nous défendons l’idée d’une fac ouverte, adaptée et accessible à tou.te.s, équitable, donc fondamentalement antifasciste.

Nous condamnons cette action, particulièrement dans le contexte actuel : cela fait plus d’un mois que nous sommes mobilisé.e.s, que la grève dure. La stratégie de blocage s’inscrit dans un rapport de force face à un gouvernement sourd qui ne comprend que ça. La fac est bloquée administrativement mais ouverte pour mettre à disposition un lieu de lutte et d’échange (AG, projection, formations...). Avec cette tentative de débloquer la fac, de casser la grève, la Cocarde et l’UDET se font les alliés du gouvernement qui nous marche dessus depuis trop longtemps.

Nous invitons tout.e.s les grévistes à nous soutenir et nous rejoindre. Nous serons ravi.e.s de vous compter parmi nous pour cette occupation diurne et nocturne qui continue bien évidemment. La lutte contre l’autoritarisme du gouvernement de Macron passe aussi par l’antifascisme.

Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !