Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

APPEL A LA GREVE GENERALE INTERPROFESSIONNELLE
Article mis en ligne le 7 mai 2008
dernière modification le 8 mai 2008

par siksatnam

C’est dans la rue qu’ça se passe !!!

Patronat, gouvernement nous mènent une véritable guerre sociale ! Ca suffit !

Le gouvernement s’apprête à faire passer de nouvelles mesures anti-sociales telles que la casse du statut des salariés du public et le projet de recul de l’accès à la retraite à 41 annuités pour tous les salariés public/privé, avec en perspective la remise en cause de l’âge légal de la retraite à 60 ans.
L’accès à la sécurité sociale est remis en cause par le système des franchises, par l’absence de remboursement de plus en plus de médicaments, par les projets en cours (refus de remboursements des frais optiques, etc), par un système qui génère de plus en plus d’inégalités et qui renforce le pouvoir financier.
Après les attaques multiples contre les travailleurs, la poursuite de la casse du code du travail, la mise en place du service minimum dans les transports, la casse du service public, c’est maintenant à nos retraites que le gouvernement s’en prend.
Nous ne sommes pas des « partenaires sociaux », mais nous sommes des syndicalistes soucieux d’œuvrer pour les intérêts de la classe ouvrière. Il faut que les reculs sociaux cessent !

En 2003, la forte mobilisation sociale nous a redonné l’espoir en des luttes victorieuses et la perspective d’une grève générale a commencé à réapparaître comme un outil sérieux de combat et de reconquête sociales, les journées « temps fort thématiques » étant vivement critiquées pour leurs effets négatifs sur les mobilisations et le rapport de force.
En 2006, nous avons pu faire reculer l’exploitation en mettant KO le CPE, par la solidarité entre le monde du travail et la jeunesse.

Depuis, les dirigeants ont choisi la tactique du rouleau compresseur en démultipliant simultanément les attaques contre différentes catégories de populations et de salariés.
Gouvernement et parlement légifèrent à tour de bras, emportant avec eux une bureaucratie syndicale qui ne produit que des stratégies d’accompagnement de la régression sociale généralisée.

Nous n’en sommes pas aujourd’hui à demander aux directions syndicales d’être ce qu’elles ne sont pas, nous avons compris que seul un mouvement social animé et impulsé par la base peu briser la lame de fond réactionnaire qui s’abat sans relâche contre les travailleurs et les populations les plus précaires.

Nous, syndicalistes, travailleurs, lycéens, précaires, chômeurs, retraités pauvres, RMIstes, reprenons aujourd’hui pour nous l’histoire des luttes sociales antérieures et l’esprit qui les animaient. Si le monde actuel a changé, les enjeux sociaux sont semblables.

Notre responsabilité est de faire converger nos énergies, nos luttes vers un mouvement de grève générale interprofessionnelle et reconductible, seul capable de créer le rapport de force nécessaire pour mettre un coup d’arrêt à la casse sociale généralisée en cours. Il faut être à la hauteur des enjeux du moment. Les journées d’actions sans lendemain ne servent à rien. Les appels à la grève en ordre dispersé non plus !
Mais à qui peut donc profiter la stratégie des temps dits « forts »… ???
Ensemble, faisons des journées des 15 et 22 mai un moment de préparation à l’action collective d’ampleur ! Quelles que soient nos appartenances syndicales, associatives, défilons, tous ensemble, derrière l’unique mot d’ordre utile du moment : pour un seul temps fort : La grève générale interprofessionnelle et reconductible.

Rendez vous les 15 (14h30) et 22 mai (10h), place de la Liberté à Tours derrière la banderole unitaire « GREVE GENERALE ! »

Nous appelons à la grève et à sa reconduction à compter du 22 mai 2008 !

Lutter plus pour gagner plus !