Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Interdiction aujourd’hui de consommer des légumes et du lait à Fleurus en Belgique !
Article mis en ligne le 30 août 2008

par siksatnam

Belgique, Espagne, Allemagne, Autriche, Slovénie, Ukraine, France…
L’Europe frappée par des accidents nucléaires

Communiqué de presse du 29 août 2008

La France, qui a passé un été très radioactif avec de multiples évènements en particulier au Tricastin, est loin d’être le seul pays d’Europe frappé par les incidents et accidents nucléaires. Des scandales de grande ampleur font même la UNE actuellement dans certains pays.

En Belgique, un accident de niveau 3 s’est produit le 24 août à l’Institut des radioéléments (IRE) de Fleurus. Comme d’habitude dès qu’il s’agit de nucléaire, l’alerte a été donnée en retard, les conséquences ont d’abord été minimisées par l’Agence fédérale belge de Contrôle nucléaire (AFCN), mais on apprend aujourd’hui que la fuite radioactive est plus importante qu’annoncé au départ et que la consommation des légumes du jardin et du lait est maintenant interdite, en attendant peut-être de nouvelles révélations...

En Espagne, un important incendie s’est déclaré, le 24 août aussi, à la centrale nucléaire Vandellos II (Catalogne) qui est arrêtée depuis. Une trentaine d’incidents ont eu lieu depuis le début de l’année dans les centrales espagnoles. En avril dernier, on a appris qu’une fuite radioactive avait eu lieu 6 mois plus tôt (!) à la centrale d’Asco I (Catalogne) dont l’exploitant encourt de lourdes sanctions.

En Allemagne à Asse, la population a appris fin juin qu’une contamination de grande ampleur était en cours depuis des années dans une mine de sel ou 126 000 fûts de déchets nucléaires ont été stockés. La mine était présentée comme "stable depuis 70 millions d’années" et "quasi-imperméable", mais les déchets baignent aujourd’hui dans un véritable lac souterrain dont la contamination menace de grandes nappes phréatiques.

En Autriche, un incident s’est produit dans la nuit du 2 au 3 août dans les laboratoires de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), à 35 km de Vienne. Ce n’est que par chance qu’un accident grave n’a pas eu lieu.

En Ukraine, une fuite d’eau radioactive a provoqué l’arrêt d’un réacteur à la centrale nucléaire de Rivné (ouest de l’Ukraine) le 10 juin.

En Slovénie, une fuite radioactive le 4 juin à la centrale nucléaire de Krsko a entraîné une alerte européenne (les 26 autres pays de l’Union ont été contactés en urgence) avant que la gravité de la situation ne soit minimisée, sans que personne ne sache vraiment ce qui s’était passé.


La France
, enfin, a été frappée cet été par de multiples incidents à la Socatri-Areva (Bollène, Vaucluse ; grave fuite d’uranium le 7 juillet), à la FBFC-Areva (Romans-sur-Isère, Drôme ; découverte le 18 juillet de contaminations par une canalisation rompue depuis des années), à la Centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme ; 100 salariés contaminés le 23 juillet) et à celle de St-Alban (Isère ; 15 salariés contaminés le 20 juillet), à nouveau à la Socatri-Areva (aveu le 6 août de rejets illégaux depuis des semaines de carbone 14 radioactif) et à la Comurhex-Areva (Pierrelatte, Drôme ; aveu le 21 août de contaminations par une canalisation rompue elle aussi depuis des années).

Le Réseau "Sortir du nucléaire " appelle l’opinion publique internationale à prendre conscience de la gravité des contaminations déjà occasionnées par l’industrie nucléaire, et de la possible imminence d’une véritable catastrophe nucléaire dont les conséquences seraient incommensurables. Il ne faut pas faire confiance aux diverses "autorités de sûreté", qui contribuent à cacher la vérité, et il faut fermer les installations nucléaires avant que le pire ne se produise.

Contact presse : 06 64 100 333.