Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Gilles Servat
Article mis en ligne le 24 janvier 2007
dernière modification le 24 janvier 2009

par siksatnam

Notre Dame d’Oe (37390)
Rond-Point de la Chassetière 37390 Notre Dame d’Oe

Il est né le 1er février 1945 à Tarbes. En 1969, Gilles découvre l’Ile de Groix. C’est le coup de foudre. L’année suivante, emporté par la vague musicale des années soixante-dix, il décide de s’engager dans la chanson, trouvant ainsi à s’exprimer. Dès le début des années 70, il fonde le label Kelenn, qui produit Tri Yann An Naoned. En 1972, il y édite son premier disque, « La Blanche Hermine ». La chanson-titre est devenue un hymne en Bretagne, faisant de son auteur un activiste engagé. Le disque dépasse l’or. La même année, il accepte de vendre le catalogue de Kelenn à Phonogram. Il entre ainsi, avec les Tri Yann et Alan Stivell, dans le circuit de la grande distribution. Gilles Servat est aussi écrivain, il signe une fascinante épopée de science-fiction en cinq volumes,

Les Chroniques d’Arcturus. Il est aussi sculpteur (de formation), dessinateur et graveur (il présenta ses œuvres en 1986, à Morlaix). En 1993, Gilles Servat, qui n’avait plus joué avec Dan Ar Braz depuis 1991, participe à l’expérience de l’Héritage des Celtes, aux côtés de 74 autres musiciens (dont Yann-Fañch Kemener, Didier Squiban...). Il sera présent sur les quatre premiers albums de cette nouvelle formation. Gilles Servat fait donc, à nouveau, son entrée dans le circuit de la grande distribution, en signant chez Sony Music un nouvel album : Sur Les Quais de Dublin. En 1998, le révolté de Loctudy attrape un coup de sang lorsqu’il se rend compte que sa Blanche Hermine est reprise dans les meetings du Front National. Sa riposte ne tarde pas, sous la forme d’un album : « Touche pas à ma blanche hermine ».

En 1999, il participe à BretagneS, un album enregistré live à Bercy devant 18 000 spectateurs, et qui sera aussi disque d’or.En 2000 il sort un nouveau recueil de chansons intitulé "Comme je voudrai".