Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Bonjour à tous,
Article mis en ligne le 18 janvier 2012
dernière modification le 10 février 2012

par siksatnam

Le collectif "Sortir du nucléaire Touraine" était présent à Chinon jeudi dernier, lors d’une conférence organisée par Hervé Novelli sur le nucléaire.

Etait notamment invité Jean-marc Sylvestre, le journaliste ultraliberal de TF1, Antoine-Tristan Mocilnikar, directeur environnement à la présidence de la République. Tout un programme... En gros l’argument principal était qu’on ne pouvait pas sortir du nucléaire à cause de la crise !

Comme le pseudo débat démocratique était soi-disant réservé aux gens ayant des invitations, nous avons fait le spectacle à l’extérieur de la salle pour accueillir nos invités. Puis, nous sommes entré dans la salle, car on est quand même encore en démocratie, et que nous étions plus nombreux que les "vigiles". En réalité, il n’y avait pas de vigiles, mais c’était l’assistant parlementaire de Monsieur Novelli - Jean-luc Dupont - qui était chargé de dire qui pouvait et qui ne pouvait pas entrer ! Evidemment les badges antinucléaires n’étaient pas les bienvenus. Lors du "débat", Monsieur Novelli fit régner l’ordre (nouveau), en distribuant prioritairement la parole à ses amis pro-nucléaires. Néanmoins un ancien professeur d’Université - qui avait réussi à s’assoir au milieu des invités - a pu contredire l’argument bien connu de l’indépendance énergétique de la France : il n’y a plus aucune mine d’uranium en activité en France ! Mais l’uranium provient principalement du Niger, où les mines sont exploitées dans des conditions lamentables pour les ouvriers et les populations locales...

Notre collectif était également présent à Amboise, ce dimanche, pour accueillir le président de la république comme il se doit, c’est à dire en lui rappelant notre opposition au nucléaire. Dès la descente du train à Amboise, nous nous sommes vus "accompagnés" par des agents des ex-RG. Ensuite, et malgré la présence de ces policiers à nos côtés, avec qui nous avions négociés une présence symbolique pour un Die-in devant l’Hôtel de Ville (en hommage aux victimes du nucléaire civile et militaire), les Gendarmes nous ont bloqué la route ! Nous avons donc protesté avec ironie sur le manque de communication entre les différents services Police et Gendarmerie...

Finalement, nous avons traversé les barrages de la Gendarmerie à bord des véhicules de la Police, pour atteindre non sans mal les abords du château d’Amboise, où nous attendaient d’autres militants. Heureusement que la Police était là pour nous protéger de la Gendarmerie !

Nous nous sommes donc retrouvés à une dizaine de militants antinucléaires, afin de distribuer des dépliants "Sortir du nucléaire c’est possible" à des militants UMP qui devaient assister au discours de Sarkozy. C’est plus facile de franchir un barrage quand on a sa carte du parti du président...

Nous nous sommes ensuite rapproché de la route pour montrer notre opposition à la politique ultra pro-nucléaire du président de la République (mais surtout au service de ses amis les patrons). Malheureusement, les CRS avaient reçu l’ordre de cacher toute banderole montrant une quelconque critique à la politique du chef de l’Etat. Ils se sont donc interposés entre notre banderole et la route, pour que ce dernier ne puisse rien voir de notre opposition au nucléaire. Il est très susceptible !

Bref, nous remettrons ça dès que l’occasion se présentera, il est temps de dire la vérité en face aux nuclérocrates !

Sortir du nucléaire Touraine