Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

91% des ouvriers ne votent pas pour le Front national !
Article mis en ligne le 2 mars 2012

par siksatnam

Chaque jour, dans les différents médias, on entend cet argument que le front national serait devenu le parti des ouvriers.

Des politologues, des journalistes politiques déambulent dans différentes émissions et assènent tranquillement ce qualificatif, comme une évidence confirmée par les derniers résultats électoraux et les intentions de vote des ouvriers pour l’élection présidentielle de 2012.

Décortiquons, chiffres à l’appui et vérifiables par tous, ce mensonge grossier :

Les ouvriers sont ceux qui s’abstiennent le plus dans les différentes élections.

Lors des élections régionales de 2010, les ouvriers se sont abstenus à 69%. Le FN a réalisé 22% des suffrages exprimés par les ouvriers.

La vérité est que sur 100 ouvriers en droit de voter, 69 ouvriers se sont abstenus.

Sur les 31 ouvriers qui s’expriment, 22 % ont voté pour le FN.

De fait, c’est simple a calculer et incontestable, sur 100 ouvriers en droit de voter seulement un peu plus de 6 ouvriers ont voté pour le front national.

94 ouvriers en droit de voter sur 100 n’ont pas voté pour le front national aux élections régionales de 2010, soit 94%.

Les intentions de vote pour la présidentielle de 2012 confirment cette tendance.

En effet 70% des ouvriers déclarent pour l’instant vouloir s’abstenir. Ce pourcentage d’abstention était à peu près équivalent pour les dernières élections passées.

Sur les 30 % d’ouvriers qui s’apprêtent à voter pour marine le Pen, le front national recueille 30 % des intentions de vote.

La vérité est que sur 100 ouvriers en droit de voter, 70 ouvriers s’abstiennent.

Sur 30 ouvriers qui s’expriment, 30 % votent pour le front national.

C’est sur ce chiffre des votes exprimés sans tenir compte de l’abstention que ces politologues et médias s’appuient pour valider le front national comme le parti des ouvriers.

C’est une totale supercherie.

De fait, c’est simple a calculer et incontestable, sur 100 ouvriers en droit de voter seulement 9 ouvriers votent pour le front national.

91 ouvriers en droit de voter sur 100 ne votent pas pour le front national, soit 91%.

Nous devons combattre, chiffres à l’appui, cette propagande mensongère

Source illustration : G.R.I.E.F

PS : Ces deux élections sont intéressantes comme références car elles se déroulent avec deux scrutins différents : pour les régionales c’est un scrutin Il s’agit d’un scrutin proportionnel à deux tours avec prime majoritaire (prime majoritaire de 25% des sièges pour la liste arrivée en tête). Pour la présidentielle, c’est un scrutin uninominal majoritaire à deux tours