Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Message des tourangeaux : Ce dimanche 15 avril...
Article mis en ligne le 15 avril 2012
dernière modification le 16 avril 2012

par siksatnam

Ce dimanche 15 avril à 5h du matin, nous nous présentons à l’embarquement des bagages.


Anne Hassiba 15 avril 16:50

Au guichet de SWISS AIR LINES les employés n’ont pas pris le peine de regarder nos billets et nous ont remis un papier. C’est devant notre insistance pour avoir une réponse à nos questions, qu’ils ont enfin dénié nous donner une réponse verbale : « Vous n’êtes pas autorisés à embarquer ». Le certificat indique "n’a pas embarqué sur ce vol parce que l’état d’Israël A décidé que elle/lui est non admissible et à interdit leurs transport vers le territoire israélien".

Nous rappelons que nous faisions que transiter par l’aéroport de Tel Aviv pour nous rendre à Bethléem parce que l’armée israélienne a détruit les aéroports Palestiniens financés par la communauté européenne.

Alors que nous étions assis dans les files d’attente du poste de contrôle pour réclamer l’embarquement, la police belge nous a rudoyées, trainées sur le sol par les habits et les membres. Certaines en portent encore les traces.

Le groupe de voyageurs, accompagnés de militants belges, (on était 100 à 150), est descendu dans le hall d’entrée de l’aéroport, face aux guichets de Brussels Air Lines, pour obtenir le remboursement de nos billets d’avion ainsi que la libération de nos camarades arrêtés par la police belge.

Au début, grosse déception d’avoir été si vite refoulés, de voir nos projets, préparés de longue date, mis à bas, avec la bénédiction des autorités locales. Même si ce scénario avait été envisagé, on espérait au moins arriver à Tel Aviv, collectivement, même si certains devaient rester. Sur les 80 belges (voir beaucoup plus) et français en partance, peut être un ou deux sont passés, on ne sait pas encore.

Nous sommes restés plus de 10 heures à l’aéroport ZAVENTEM, où nous avons manifesté pacifiquement, sous la garde d’une vingtaine de policiers : slogans et chansons, reconstitution de scènes de check point… et beaucoup de temps d’attente.

De belles rencontres, l’envie de ne pas en rester là.