Contre remarques (dans le désordre) :
Pas pour défendre l’invité ou Pierrot, mais ce n’est jamais facile, ni pour l’un de relancer, ni pour l’autre de s’exprimer quand on n’est pas habitué à parler, qui plus est à la radio.
Concernant "les gilets jaunes", notre point vue n’est pas forcément opposé. Ce qui semble différer, c’est d’une part notre analyse de la situation et d’autre part notre implication dans le mouvement à un instant donné. Avec Pierrot, on sait que seul une action déterminée, organisée sur le long terme et soutenue, ou mieux, suivie par le plus grand nombre, peut faire vaciller le système, du moins mettre en échec la politique du gouvernement. Même si les gilets jaunes rejettent en grande majorité les syndicalistes, et plus particulièrement les cheminot-es, je pense pouvoir contribuer à la lutte en cours, mais pour le moment, j’observe et si amplification il y a, j’espère bien ne pas rater le train de la révolte et me battre avec eulles contre toute forme de domination, discrimination ou toute autre expression du fascisme ;). L’émission permet au moins de lancer le débat, à nous de continuer, de peut-être commencer sérieusement à s’organiser...
Pour la pause musicale, il est vrai que la voix suave de Pierrot, même si ce qu’elle distille à nos oreilles et à notre cerveau est toujours très intéressant, peut justement nous plonger partiellement dans une sorte de catharsis, ce qui déforme parfois notre perception du temps : la première pause musicale (« Ne te trompe pas de colère » de « La Compagnie Jolie Môme ») est lancée par Kévin à la seizième minute (comme disent les commentateurs sportifs).
DT