
La droite radicale est face à un paradoxe. Alors que ses idées sont désormais reprises, remâchées, ressorties à longueurs de plateaux TV par des éditorialistes toujours plus borderline, elle voit une partie de ses troupes aller, elle aussi, de plus en plus loin.
Obsessions complotistes, paranoïa, goût décuplé pour la clandestinité, les franges les plus extrêmes et les plus marginales redoublent d’efforts pour alimenter leurs fantasmes de guerre raciale.