Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Squad303 : Le hacktivisme, un moyen de taille pour gagner la guerre contre la Russie
Article mis en ligne le 27 mai 2022
dernière modification le 26 mai 2022

par siksatnam

Pour une histoire de territorialité, la Russie a attaqué l’Ukraine depuis le jeudi 24 février. En effet, le président Russe, Vladimir Poutine, estime avoir des droits sur le pays. C’est la raison pour laquelle il s’oppose à la signature de l’OTAN par l’Ukraine

Suite à cela, des mesures draconiennes se sont abattues sur la Russie. Il s’agit principalement de mesures économiques, établies par des organismes internationaux et des grandes nations telles que les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Japon, l’Autriche…

En parallèle, le hacktivisme est en train de faire son chemin pour renverser la situation de campagne de désinformation que le gouvernement russe est en train d’instaurer.
Les Russes se servent du site Squad303 pour se tenir au courant de la situation en Ukraine

Alors que la semaine dernière, le Kremlin a érigé une nouvelle loi concernant la diffusion de fausses nouvelles au sujet de la guerre en Ukraine, les médias non parrainés par l’État russe ont arrêté leurs activités, tant les médias étrangers que les nationaux. Par ailleurs, la Russie a également été restreinte d’accès par rapport aux plateformes populaires telles que Twitter ou encore Instagram. En ce sens que les Russes résidant en Russie ne peuvent accéder aux informations sur la guerre que Poutine a lancée, que par l’intermédiaire du gouvernement. De ce fait, les informations sont filtrées car Poutine a construit un mur numérique de censure.

Face à cette situation, un groupe de programmeurs polonais a développé un site Web qu’il a appelé “Squad303”. Ce site Web est un outil permettant aux gens du monde entier de communiquer avec les résidents russes. Il suffit d’entrer Squad303, puis un numéro ou une adresse e-mail russe apparaît au hasard et ainsi, n’importe qui peut lui envoyer un message.

Pourquoi le nom Squad303 ?

Le nom Squad303 fait référence au 303 Fighter Squadron de la Royal Air Force. Celui-ci est un escadron polonais de la RAF britannique qui était d’une importance capitale dans la lutte contre l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale. Le nom fait aussi allusion au projet Radio Free Europe financé par les Etats-Unis pendant la période de la Guerre froide. Ce projet avait pour but de diffuser des émissions de radio en plusieurs langues. Le principe est le même, c’est pour cela que ce groupe de programmeurs en Pologne a choisi ce nom.

Depuis la création du site, une semaine de cela, un échange de plus de sept millions de textos, de deux millions d’e-mails ainsi que de nombreuses images et vidéos du conflit russo-ukrainien a eu lieu. Face à ces résultats, une vague de hacktivisme risque de déferler avec pour cible la Russie.

Arielle Lovasoa