Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Juillet 2022 : sale temps pour les bureaucrates syndicaux en Touraine
Article mis en ligne le 30 juillet 2022
dernière modification le 20 août 2022

par siksatnam

Décidément ce mois caniculaire a fait des ravages là où on ne s’attendait pas.

En vacances en Corse, Patrick Fresne, un des piliers de la CGT 37, meurt d’une crise cardiaque, à l’age de 65 ans.

Administrateur à la CAF 37 et responsable de l’Union Syndicale des Retraités CGT 37, il s’était fait surtout remarquer par son zèle anti-gauchiste (et plus précisément anti anar) et son militantisme communiste, s’inscrivant en cela dans une longue tradition mettant la CGT sous la coupe du PCF.

Il y a quelques années, des militants du bâtiments CGT se plaignaient encore de sa main mise sur le contenu des tracts qu’ils pouvaient soumettre à sa lecture...

Sous ces airs goguenards, se cachait un stalinien authentique.

Du coté de la CFDT 37, c’est Daniel Bernard qui décède, à l’age de 72 ans, d’une longue maladie. En 1985, il devient permanent syndical dans le secteur cheminots de la CFDT. Ce syndicat étant le fer de lance de l’opposition interne dans le 37, il ne rejoint pas les cheminots qui partent (autour du regretté Jean-Yves Cabaret) fonder SUD-Rail, malgré ses déclarations néo-gauchiste, pro-LCR et pro Cuba...

Préférant, manifestement, sa place confortable de bureaucrate syndical, il défend cependant avec brio des salariés aux prud’hommes, mais ne peut s’empêcher de tâter de la reconnaissance officielle. Ainsi il siège au CESER Centre où il entretient de cordiales relations avec les pontes de l’IUNM (patrons très droitiers de la métallurgie du MEDEF) et fini même par être décoré de l’Ordre national du mérite en 2021.

Volontiers agressif et outrancier face à ses contradicteurs, il ne laissera un bon souvenir qu’à la CFDT 37, c’est vous dire !