Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Ligne LGV : ce serait un projet écolo, car il s’agit de train !
Article mis en ligne le 26 novembre 2022
dernière modification le 23 novembre 2022

par siksatnam

Non, car c’est un projet inutile pour assurer la mobilité du quotidien du plus grand nombre.

«  Le fétichisme ferroviaire français oublie que l’objectif n’est pas de faire rouler des trains, mais de déplacer des personnes » Jean Coldefy, Le Monde, 11 juillet 2022.

Ainsi, les Lignes à Grande Vitesse ne sont utilisées que par une infime partie de la population et ne permettent pas une transformation du type de mobilité.

A Bordeaux, à Toulouse et à Dax, principales villes concernées par ces projets de LGV, mais aussi à Agen, Marmande, et toutes les petites villes sur les lignes actuelles, les gens ont besoin de TERs, de bus, de trams à l’heure, fréquents et bon marché, pas d’une énième LGV.

Non, car c’est un projet énergivore. A l’heure où il est demandé aux personnes de limiter le chauffage et de mettre des cols roulés, l’Etat et les Régions Nouvelle Aquitaine et Occitanie promeuvent un projet qui va à l’encontre de la sobriété énergétique sur le long terme. Les LGVs sur-consomment de l’énergie étant donné leur vitesse.

Non, car ce sont de nouvelles voies. Qui dit nouvelles voies, dit besoin de ressources en divers matériaux, et émission de gaz à effet de serre (4.5 millions de tonnes de CO2). Pour avoir une chance de limiter l’augmentation de température globale de la terre à des niveaux non catastrophiques (en dessous de 2 degrés comme le prévoient les accords de Paris), les émissions de CO2 doivent baisser très rapidement. Ce projet n’est pas en accord avec les engagements de la France.

Non, car qui dit nouvelles voies, dit également artificialisation des sols (destruction de 4500 hectares de zones naturelles et 1500 hectares de zones agricoles). L’artificialisation des sols est un des facteurs majeurs expliquant l’effondrement de la biodiversité. Ce serait le plus gros chantier BTP des 10 prochaines années.

Non, car s’est aussi un projet ruineux en argent public avec une dépense estimée à 14 milliards d’euros, jamais réévaluée, et dont la totalité du budget n’est pas à ce jour bouclée. Les pressions sont lourdes sur les collectivités locales qui sont invitées à s’endetter sur 40 ans !

Pour un coût réduit, les lignes actuelles peuvent être aménagées pour améliorer la circulation des trains, TGV et TER.

Non, car pour finir, c’est un projet impopulaire, rejeté à l’unanimité par l’enquête publique, l’avis défavorable de la Cour de Comptes et l’opposition de la population. Depuis que ce projet a été remis sur la table, il y a environ un an, de nouveaux Collectifs s’emparent du sujet en s’appuyant sur la lutte entamée de longue date par les militants en Aquitaine.

La majorité des élu-es de Gironde, constitué-es en association, y sont opposé-es, comme l’a montrée la manifestation du 1er octobre dernier à Langon et leur participation le 22 octobre à Saint-Macaire.

De nouveaux rassemblement auront lieu prochainement, le 26 novembre à Feugarolles en Lot-et-Garonne et à Bordeaux en décembre.

Les collectifs anti-LGV