Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Après 13 journées espacées qui n’ont pas permis de bloquer le pays...
Article mis en ligne le 5 mai 2023
dernière modification le 3 mai 2023

par siksatnam

"Après 13 journées espacées qui n’ont pas permis de bloquer le pays, c’est donc la stratégie de l’échec du début à la fin. Des secteurs se sont battus comme des lions, notamment les éboueurs et nettoyeurs qui ont parfois tenu des grèves de 4 ou 5 semaines. Des millions de personnes ont perdu 13 journées de salaire, plusieurs centaines d’euros en pleine inflation. Et ce serait tout ? Pas question.

Évidemment, on peut déplorer cette stratégie de l’échec. 13 jours de grève d’une traite auraient mis la France à l’arrêt, probablement permis un triomphe, et cela sans perdre plus de salaire que la configuration actuelle. Pourtant, plutôt que de ressasser, imaginons la suite, organisons-nous.

Ce mouvement incroyable se réinvente sans cesse. Il y a eu les mobilisations de masse de janvier et février : la victoire politique du mouvement. Puis la colère générale qui déborde après l’usage du 49-3 et les manifestations nocturnes endiablées. Depuis 10 jours : les casserolades, l’intervilles du Zbeul, les ministres poursuivis. Il y a des actions tous azimuts, des tags, des occupations, des sections syndicales déploient une grande énergie et beaucoup de courage, la jeunesse reste très mobilisée… Bref, rien n’est fini ! "

Via Contre Attaque