"Après 13 journées espacées qui n’ont pas permis de bloquer le pays, c’est donc la stratégie de l’échec du début à la fin. Des secteurs se sont battus comme des lions, notamment les éboueurs et nettoyeurs qui ont parfois tenu des grèves de 4 ou 5 semaines. Des millions de personnes ont perdu 13 journées de salaire, plusieurs centaines d’euros en pleine inflation. Et ce serait tout ? Pas question.
Évidemment, on peut déplorer cette stratégie de l’échec. 13 jours de grève d’une traite auraient mis la France à l’arrêt, probablement permis un triomphe, et cela sans perdre plus de salaire que la configuration actuelle. Pourtant, plutôt que de ressasser, imaginons la suite, organisons-nous.
Ce mouvement incroyable se réinvente sans cesse. Il y a eu les mobilisations de masse de janvier et février : la victoire politique du mouvement. Puis la colère générale qui déborde après l’usage du 49-3 et les manifestations nocturnes endiablées. Depuis 10 jours : les casserolades, l’intervilles du Zbeul, les ministres poursuivis. Il y a des actions tous azimuts, des tags, des occupations, des sections syndicales déploient une grande énergie et beaucoup de courage, la jeunesse reste très mobilisée… Bref, rien n’est fini ! "
Via Contre Attaque