Pour notre part, pas là pour donner une raison d’exister aux bouffons d’en face et ressembler à des caricatures de nous-mêmes sous la plume des journaleux, désolés. Par ailleurs, nous ne prétendons pas combattre le fascisme par l’antifascisme mais en affirmant nos idées et en faisant en sorte qu’elles passent auprès des classes populaires. L’extrême droite progresse faute de perspectives pour une rupture radicale. Le vieux se meurt, le nouveau peine à voir le jour, c’est dans ce clair obscur que surgissent les monstres. Arrêtons de gueuler quand l’extrême droite fait des trucs (en revanche, défendons nous lorsqu’ils s’en prennent à nos rassemblements), faisons nos trucs à nous, popularisons nos solutions et l’extrême droite reculera. Ça fait déjà beaucoup de travail en perspective.

Tiens, un ou une homonyme ?
Munia.