Informations générales
M. Alain Marsaud
Né le 8 mars 1949 à Limoges (Haute-Vienne)
Circonscription d’élection : Haute-Vienne (1ère)
Groupe politique : Union pour un Mouvement Populaire
Commission : Secrétaire de la commission des lois
Profession : Magistrat
Suppléant : M. Raymond Archer
Contacts
Mél : Assemblée nationale
Adresses :
Casier de la Poste, Palais Bourbon,
75355 Paris 07 SP
8 Place d’Aisne,
87000 Limoges
Téléphone : 05 55 77 33 24
Télécopie : 05 55 34 19 68
Une militante syndicaliste étudiante de l’AGEL-FSE a été agressée par le
député Alain Marsaud. L’AGEL-FSE soutient sa camarade et militante agressée vendredi
par Alain Marsaud, député et membre de la commission de déontologie de la sécurité à l’Assemblée Nationale.
Il s’agit bien d’une véritable agression dont elle a été victime et nous ne
pouvons pas accepter les déclarations qui tentent de minimiser les conséquences
et les faits qui se sont déroulés vendredi après-midi sur la place d’Aine à Limoges.
Vendredi 30 mars l’UMP avait installé place d’Aine une tente qui visait
vraisemblablement à informer les habitants de Limoges, appelant de ce fait au
débat, ce que notre camarade a eu le malheur de faire ce jour-là.
Elle a rejoint un groupe de personnes dans une discussion vive et animée
devant le stand de l’UMP. Alors que les individus se dispersaient, Alain Marsaud
n’ayant pas réussi à rattraper des jeunes qui s’en allaient, s’est retourné et à pris a parti notre camarade.
La saisissant violemment à la gorge, elle se débat. Notre camarade est alors
saisie, maîtrisée et maintenue, Alain Marsaud profitant de son immobilité
pour lui asséner des coups de pied. Tombée à terre, le député profite de la confusion pour récidiver.
Notre camarade a fait constater ses blessures et a porté plainte pour violences volontaires contre Alain Marsaud samedi.
Depuis hier, sollicitée par les médias, notre camarade a préféré seprotéger des
déclarations calomnieuses. Elle ne souhaite pas pour l’instant s’exprimer devant
les médias, elle est encore sous le choc de cette violente agression.
Ce n’est pas la première fois que l’on entends parler des comportements
agressifs d’Alain Marsaud. Cet ami de Charles Pasqua s’était illustré
notamment lorsqu’il avait délivré à ses militants les noms et adresses de deux
manifestants interpellés et accusés d’avoir cassé la vitrine de l’UMP.
Dernièrement, il a violemment pris à parti des militants de la Maison des
Droits de l’Homme au salon du livre. Quelle crédibilité doit-on accorder à ce
personnage public, élu à l’Assemblée Nationale, ancien magistrat qui n’hésite
pas à faire justice lui-même et ce par tous les moyens ?
Nous dénonçons les déclarations mensongères des militants UMP qui souhaitent
minimiser cette agression, voire aussi ceux qui délibérément dans la
presse et à la radio maintiennent qu’il ne s’est rien passé.
Nous soutenons vivement notre camarade dont le seul tord à été de vouloir
débattre avec l’UMP et qui n’a reçu en guise de réponse que les coups.
Quand une syndicaliste étudiante est rouée de coups par un député faisant
parti de la commission de déontologie et de sécurité de l’assemblée nationale, nous
devons faire front commun contre ses agissements et la répression en
général que subissent les militants du mouvement syndical et ouvrier.
Nous condamnons cette justice à deux vitesses, cette justice de classe qui,
renvoie les parties dos à dos enferme les plus pauvres et reste clémente
envers ceux des couches sociales les plus élevés de la société. Dans ce cas
présent on tente de trouver une voie à l’amiable assurant que l’affaire ne sera pas
correctionnalisé mais traitée par un tribunal de police. Combien de jeunes de
banlieue inculpés, combien de militants de gauche inculpés ont vu leurs
affaires examinées avec autant de pincettes ?
Nous appelons un maximum d’organisation à signer cet appel et apporter leur
soutien à notre camarade.
A bas cette justice de classe à deux poids, deux mesures. Justice pour
tous nos camarades !