Le 19 octobre, aux Halles, à Tours.
La "liberté d’expression" avec un tout petit l...
La défense de la liberté d’expression de Robert Ménard le porte notamment à donner la parole à Thierry Meyssan, à Bernard Lugan ou à Alain Soral, à défendre l’humoriste Dieudonné et le journaliste Eric Zemmour, à s’opposer à l’interdiction en France de la chaîne du Hezbollah Al-Manar, et à s’opposer à la loi Gayssot2, ainsi qu’à toutes les lois limitant la liberté d’expression en France.
En février 2010 sur Paris Première, Robert Ménard tient des propos interprétés comme homophobes lorsqu’il déclare qu’il ne veut pas que ses enfants voient le dessin animé Le Baiser de la Lune, évoquant une relation amoureuse entre deux poissons mâles.
En mars 2010, il défend la peine de mort sur France Inter lors d’un débat sur l’affaire Hank Skinner. Il réitère cette position en décembre de la même année, en direct sur I-Télé, après l’évocation du procès pour le meurtre d’Anne-Lorraine Schmitt, mais il est aussitôt repris et contredit par le journaliste Julian Bugier présent sur le plateau.
En 2011, ses déclarations à l’antenne de RTL en faveur du vote Front national suscitent une certaine émotion. Son ouvrage, Vive Le Pen !, suscite de vives réactions, en particulier chez RTL, radio qu’il finira par quitter. Robert Ménard explique à propos de ce pamphlet :
« Je ne voterai pas Front national mais je pense que ce parti, qui doit être considéré comme républicain aussi longtemps qu’il ne sera pas interdit, doit bénéficier du droit à la liberté d’expression. Je dirais la même chose du Front de gauche ou de la Ligue communiste révolutionnaire. Défendre la liberté d’expression n’est pas défendre l’extrême droite. »
Il vient d’être engagé au comité consultatif de Channel 9, la chaîne de télévision de Bidzina Ivanishvilli, un homme d’affaires multimilliardaire, chef de file de la coalition Rêve Georgien et opposant numéro un au président Mikhaïl Saakachvilii. Le "journaliste libre" refuse de communiquer sur la hauteur de ses émoluments....