Le lancement du chantier Notre-Dame-la-Riche (NDLR) prend une tournure déplorable. Fin février, l’AQUAVIT avait attiré l’attention sur le projet d’extension du lycée Saint François de Paule dans le secteur sauvegardé du vieux Tours en déposant un recours gracieux auprès de la mairie de Tours. Comme les riverains, notre association s’inquiétait de l’impact environnemental de l’aménagement (destruction d’un petit espace arboré), des choix architecturaux, de la nuisance pour le voisinage…
Nous venons d’apprendre que l’institution n’avait pas répondu à plusieurs injonctions de la préfecture exigeant des analyses sur l’innocuité de ces sols et l’absence de traces dangereuses (consécutives aux expérimentations animales du laboratoire Sandoz sur la fièvre aphteuse), et que, en conséquence, par mesure de précaution, la mairie avait retiré le permis de construire.
L’Institution NDLR cherche manifestement à prendre de vitesse toute opposition, en recourant à des méthodes indéfendables :
Dès réception de notre recours, le bosquet était détruit en quelques heures, au mépris des enjeux de biodiversité. Et en période de nidification.
Quelques jours plus tard, en réponse au retrait du permis de construire, l’institution lançait les engins de déconstruction sur le bâtiment « Ford Dodge », apparemment sans la moindre précaution, non seulement sur les traces dangereuses précitées mais aussi sur la présence d’amiante.
Début de dégradation sur une propriété voisine.
Irruption dans la propriété privée d’un voisin. Il avait osé déposer un recours en contentieux (Cf. article Nouvelle République du 4 mars 2015).
Tout cela se fait dans la précipitation. Il est anormal qu’une étude d’impact sur l’ensemble du projet à venir n’ait pas été effectuée au préalable. Non seulement les contraintes du secteur sauvegardé ne sont pas respectées, non seulement la trame verte du Plan Local d’Urbanisme est détériorée, non seulement les voisins sont soumis à une intimidation inadmissible, mais en plus l’Institution n’hésite pas à mettre en danger la sécurité et la santé des riverains, voire des élèves. Quel mauvais exemple !
Face à de tels agissements, l’AQUAVIT demande à la mairie et à la préfecture l’attitude la plus ferme pour mettre fin à ces dérives.
Notre page : http://aquavit37.fr/2015ndlr