Cela fait bientôt quarante ans que la France a dit adieu à l’ère du plein
emploi… Face à ce triste constat, les victimes expiatoires sont toutes
désignées… En ces temps troublés, en France, pays qui a bâti sa richesse et sa puissance grâce à la sueur des générations d’immigrants qui ont tour à tour rejoint notre pays, et dont nous sommes peu ou prou tous issus, les idées politiques les plus nauséabondes ont depuis longtemps essaimé vers les partis politiques dits respectables, bafouant ainsi la tradition d’accueil de la soi-disant patrie des droits de l’homme, qui n’est aujourd’hui plus qu’un lointain souvenir, si tant est qu’elle ai jamais existée… Les hommes qui tentent par tous les moyens, dans les conditions les plus sordides, de rejoindre notre territoire et de s’y installer, le font-ils dans un pur esprit colonialiste, ou bien aspirent-ils simplement à une vie meilleure que celle qui leur est promise dans leur pays d’origine… Fuir la misère ou la dictature, par ailleurs imposée par les grands pays occidentaux qui régissent ce monde, est une question de survie pour ces migrants.
La réponse aujourd’hui proposée par notre nouveau président est celle de l’immigration choisie… Où comment, non contents de piller les ressources énergétiques des pays les plus déshérités, soustraire également les élites de ces pays à leurs responsabilités.
Cette vision populiste et individualiste du monde est à l’opposé d’une
solution équitable, qui consisterait notamment à effacer la dette des pays les plus pauvres, leur permettant ainsi de prendre un nouveau départ, sur des bases démocratiques garanties par l’ONU et la communauté internationale.
Cette politique, loin de porter ses fruits, ne fera que creuser encore un
peu plus le fossé qui sépare les nations les plus riches des plus pauvres, renforçant encore le désir des plus malheureux à une vie meilleure… De là à dire que les politiques anti-migratoires ont encore d beaux jours devant elles.
D.G.