Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

La mairie de Tours perd devant le Conseil d’Etat
Article mis en ligne le 8 janvier 2017

par siksatnam

Ci-dessous l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat le 29 décembre 2016 qui a jugé de la non-admission du pourvoi formé par la Ville de TOURS contre l’arrêt de la Cour administrative d’appel de NANTES du 31 mai 2016.

La Cour d’appel avait annulé l’arrêt anti-mendicité du 13 décembre 2013 pris par l’ancien maire de TOURS Jean Germain. Son successeur Serge Babary avait pris le relai et attaqué l’arrêt de la Cour d’appel devant le Conseil d’Etat, tout en prenant régulièrement des arrêtés de ce type : en mai et novembre 2014, puis en mai et novembre 2015, et enfin en mai et novembre 2016.

Maintenant que les voies de recours sont épuisées, Serge Babary va-t-il tirer les conséquences de ce désaveu définitif ? Rien n’est moins sûr ! Déjà, après l’arrêt de la Cour d’appel du 31 mai 2016, il aurait dû décemment retirer son arrêté du 13 mai 2016, puis s’abstenir de récidiver en novembre. Au lieu de cela, il a choisi de poursuivre ce but systématique de chasser les pauvres du centre-ville au moment du bizness de Noël et de l’affluence des touristes en été . Car ce qu’a jugé la Cour d’appel, c’est que le maire de TOURS n’a pas rapporté la preuve de la menace réelle à l’ordre public qu’il invoquait… et continue à invoquer !

Dans ce contexte, l’arrêt du Conseil d’Etat doit nous réjouir. Même si la LDH ne peut pas, pour des questions logistiques, attaquer tous les arrêtés anti-mendicité du maire de TOURS, et même si ce dernier persiste à refuser d’appliquer la loi rappelée par la juridiction administrative, 3 ans après l’arrêté illégal du 13 décembre 2013 !

LDH 37

L’arrêt en question :