Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Coronavirus : consommer local, un acte de solidarité
Article mis en ligne le 27 mars 2020

par siksatnam

La Confédération paysanne rappelle qu’il est toujours possible de s’approvisionner directement auprès des paysan·nes qui vendent en circuits courts. Elle appelle les consommateurs à ne pas délaisser la vente directe et à acheter des produits locaux. Les paysan·nes ont besoin de pouvoir continuer à vendre leurs produits (notamment les produits frais) en cette période de crise sanitaire.

S’approvisionner en circuits courts pendant la crise : c’est possible

Les marchés de producteurs, les points de vente à la ferme, les épiceries de proximité livrés par des paysan·nes, les livraisons des commandes groupées (dont les Amap) sont toujours autorisés. Ces activités relèvent en effet des catégories autorisées à fonctionner listées par l’arrêté du 15 mars 2020.

La Confédération paysanne appelle à ne pas délaisser les points de vente en circuit court. Bien entendu, dans ces lieux de vente en circuits courts comme ailleurs, vendeurs et clients doivent suivre les consignes sanitaires en vigueur.

Certaines communes ont décidé de suspendre les marchés de plein vent, alors que l’arrêté du 15 mars ne l’impose pas. La Confédération paysanne appelle les maires à garder ouverts ces marchés et demande à l’État de garantir que les marchés soient maintenus partout. Le syndicat a édité un guide de bonnes pratiques avec la Fédération nationale des marchés de France .

Producteurs et consommateurs : nous avons mutuellement besoin l’un.e de l’autre
Ralentissement de l’économie, arrêt de la restauration hors domicile et de la restauration collective, annulation de marchés ponctuels… L’épidémie de Coronavirus entraîne pour certain·es paysan·nes des baisses importantes de commandes. Lorsqu’il s’agit de produits frais, qui ne peuvent être stockées, cela peut leur poser de réelles difficultés.

A l’heure où de nombreuses personnes font la queue dans les supermarchés, la Confédération paysanne invite les consommateurs à soutenir directement les producteurs en s’approvisionnant quand c’est possible en direct sur leur ferme, sur les marchés ou dans les épiceries de proximité.

Il est fondamental que les pouvoirs publics mettent tout en place pour assurer la sécurité alimentaire de nos territoires en reconnaissant le rôle essentiel des paysan·nes dans la production de notre alimentation.

La Confédération paysanne aux côtés des paysan·nes et pour une solidarité alimentaire.

Dès maintenant, la Confédération paysanne met sa force et son imagination au service des paysan·nes pour recenser les difficultés qu’ils rencontrent, relayer leurs problématiques auprès des pouvoirs publics et pour inventer des alternatives et des solutions collectives pour ceux qui voient leurs débouchés fermés, afin d’assurer la pérennité de leur métier et l’accès à une alimentation de qualité pour toutes et tous.

La Confédération paysanne est prête à contribuer aux solidarités collectives qui doivent se mettre en œuvre pour nourrir, notamment les plus fragiles et précarisés d’entre nous. Elle est prête à envisager toutes les chaînes de solidarité locales en ces moments difficiles.