Michel Onfray est un type qui a un « gros melon ». Bien qu’il se plaigne régulièrement d’être boycotté par les grands médias, c’est pourtant un des gus qui est le plus exposé sur nos écrans télé.
Le philosophe « libertaire », « Camusien », « hédoniste » est un bon client qui soutient son actualité en pondant, les uns après les autres, des livres autour de ses péroraisons.
Ne pouvant cependant pas se suffire à lui-même, il invente désormais son propre média, convoquant un bien singulier « Front Populaire » où il côtoie, sans sourciller, la vermine de la droite extrême au nom d’une « unité des anti-système ».
Le cheminement de cette girouette politique devient enfin clair. Convoquant régulièrement Proudhon dans ses multiples emphases médiatiques, il se retrouve ainsi avec la lie de la mouvance réactionnaire française tout comme l’ont fait avant lui, malheureusement, une petite partie des syndicalistes révolutionnaires Français, dans les années 1910, au sein du « cercle Proudhon » où ils côtoyaient des monarchistes. L’histoire bégaie et ses hoquets sont délétères…
Onfray en a pincé pour Besancenot, puis pour Mélenchon, puis pour De Gaulle (au motif que la tante du général aurait été…Proudhonienne !), tout en passant, entre deux risettes à Zemmour, par le harceleur de droite extrême, Asselineau, le gourou de l’UPR.
Camus, qu’il ne cesse de citer, doit se retourner dans sa tombe, tant il est vrai que ce dernier a été clair dans ses engagements : soutien aux anarchistes Espagnols en 1936, engagement dans la résistance active en 1943. Il combattait précisément les inspirateurs d’une droite extrême dans laquelle Onfray a décidé désormais de partager la fange.
Des dérives d’un individualiste, imbu de sa personne comme il se doit, jouissant à l’infini de sa logorrhée, Onfray est arrivé aujourd’hui au bout de son chemin : il peut désormais trôner dans l’ordure…
ES