L’organisation Prisoners Defenders, basée à Madrid, donnera une conférence de presse exclusive mardi 22 septembre, au cours de laquelle elle annoncera le lancement, auprès de la Cour pénale internationale et des Nations unies, du processus pénal « 622 médecins cubains contre le gouvernement de Cuba ».
Selon le communiqué de presse, le dépôt de plainte comporte les témoignages de 622 médecins cubains « qui se sont unis contre l’esclavage des missions civiles professionnelles de Cuba ».
En outre, le rapport présente « une documentation officielle irréfutable qui démontre les dimensions terrifiantes de l’esclavage absolu pratiqué au sein des missions médicales de Cuba, ainsi que dans d’autres secteurs professionnels concernant les enseignants, les ingénieurs, les architectes, les artistes ou les sportifs en de nombreux pays ».
Prisoners Defenders présentera également des preuves sur les sources de financement du régime par le biais de ces missions médicales, que le régime qualifie d’« internationalistes », par l’appropriation d’une moyenne de 85% des salaires des professionnels cubains payés par les pays d’accueil.
Depuis quelques mois, profitant de la pandémie et de la situation désastreuse que connaissent certains pays en matière de santé, le régime cubain et ses relais staliniens dans le monde ont tenté de mettre en avant ces missions médicales, en leur attribuant mensongèrement un rôle uniquement humanitaire et solidaire, dans le but de faire pression sur le jury du prix Nobel de la paix pour qu’il soit attribué à ces médecins, ce qui aurait évidemment pour but de redorer le blason de la dictature. Ici en France, sur ce sujet, après la publication de l’enquête fort documentée de l’hebdomadaire Le Point, l’article du Canard enchaîné et une partie de l’émission « Cultures Monde » du vendredi 18 septembre, sur France Culture, il est heureux que l’information sur ce scandale de l’exportation et de l’exploitation fort lucrative de matériel humain cubain soit de plus en plus diffusée et vienne enfin contrecarrer le mensonge castriste.