Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Le Conseil constitutionnel valide les dispositions affaiblissant le droit de l’environnement dans la loi Asap
Article mis en ligne le 31 décembre 2020
dernière modification le 29 décembre 2020

par siksatnam

Le Conseil constitutionnel a rendu, jeudi 3 décembre, sa décision concernant la loi d’accélération et de simplification de l’action publique, dite Asap. Il avait été saisi par soixante députés de l’opposition, de divers groupes politiques de gauche (France Insoumise, socialistes, Écologie démocratie solidarité) et des ex-membres de la majorité. La loi avait été fortement critiquée comme une loi « fourre-tout », « de dérégulation ».

Le résultat de la décision est mitigé. Le conseil des sages a validé les articles qui modifiaient le droit de l’environnement dans le sens d’une facilitation des projets industriels, avec notamment la possibilité de commencer les travaux avant que toutes les autorisations soient délivrées, ou la latitude, pour le préfet, de choisir une procédure de consultation du public allégée et uniquement en ligne plutôt qu’également physique et garantie par un commissaire enquêteur.

La possibilité de légiférer par ordonnance pour modifier le fonctionnement des chambres d’agriculture et de l’ONF est également validée, de même que les dispositions qui permettaient de faciliter la conclusion de marchés publics (sans passer par la procédure habituelle de mise en concurrence).

En revanche, plusieurs dispositions ont été rayées de la loi par le Conseil constitutionnel, qui a considéré qu’elles constituaient des cavaliers législatifs. La mesure qui prévoyait de limiter les recours juridiques possibles en cas de construction d’une retenue d’eau, qui inquiétait fortement les associations environnementales après les affaires des barrages de Sivens et Caussade, a été invalidée.

L’article dit « anti-squatteurs » est aussi validé par le Conseil constitutionnel, mais l’aggravation de la peine pour violation de domicile est elle annulée.