Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Léo EICHENBAUM dit Léo VOLINE
Article mis en ligne le 14 janvier 2021
dernière modification le 6 janvier 2021

par siksatnam

Le 4 janvier 1917, naissance de Léo EICHENBAUM dit Léo VOLINE, à Paris, troisième fils de Voline.

Léo Eichenbaum était l’un des fils du militant et théoricien anarchiste russe Voline et d’Anna Grigoriev. En 1935 il avait abandonné ses études pour travailler afin de soutenir sa famille (son père, sa mère et les 4 enfants de sa mère) qui résidaient alors 22 square Jean Thébaut (Paris 15e arr.).

Membre du groupe du 15e des jeunes de la Fédération anarchiste de langue française, il collaborait alors aux organes Terre Libre et Le Combat syndicaliste notamment par des dessins, journaux qu’il diffusait à la criée. Il participait également aux réunions du groupe de synthèse anarchiste organisées par son père, et à celles du Syndicat unique du bâtiment (SUB) tenues à la Bourse du travail.

Lors des grèves de mai1936, il était allé ravitailler son demi-frère Georges qui occupait l’usine Marcel Bloch (Dassault).

Le 16 octobre 1936 au soir, lors d’un exercice de défense passive où il était interdit d’allumer les lumières, avec plusieurs membres de son groupe, il alluma un grand foyer d’incendie dans un terrain vague du 15e arr. au moment où les avions survolaient la capitale.

Début janvier 1937, avec 5 autres membres du groupe – dont Michel Kovetski, Jacques Letellier, Alicia de Gamboa et René X – il partait pour Barcelone pour s’y enrôler dans une colonne confédérale. Il avait comme première intention de s’engager dans l’aviation républicaine, ayant une formation de radio-navigant, mais impatient de rejoindre le front, il s’enrôla dans une colonne libertaire. Il fit notamment partie d’un groupe de dynamiteurs sur le front de Teruel.

Selon Léo Voline, l’assassinat de Durruti en novembre 1936 par les communistes, ne faisait pas de doute. En avril 1938, lors d’un emprisonnement à Cerbère, il avait même rencontré un jeune corse, André Paris, qui aurait fait partie du commando communiste.

Revenu en France, Léo Voline continua après la Seconde Guerre mondiale à maintenir les contacts avec le mouvement libertaire. En 1986 il fut à l’origine d’une réédition augmentée du livre de son père La Révolution inconnue.

Léo Voline est décédé à Clamart le 5 août 2002