Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Espagne 1936 : la colonne "Ortiz"
Article mis en ligne le 29 avril 2021
dernière modification le 8 avril 2021

par siksatnam

La colonne « Sur-Ebro » était commandée par l’ébéniste Antonio Ortiz Ramírez, membre du groupe « Nosotros », assisté par le lieutenant-colonel d’infanterie Fernando Salavera comme conseiller militaire. Les 2 000 hommes de la colonne, accompagnés de trois batteries d’artillerie, sortirent de Barcelone le 24 juillet 1936 ; nombre d’entre eux étaient d’anciens soldats du 34e régiment.

Le premier objectif de la colonne était la ville aragonaise de Caspe, tenue par une compagnie de la Garde civile et 200 phalangistes, commandés par le capitaine Negrete. Après avoir vaincu leur ennemi et malgré la perte de 250 hommes, les miliciens occupèrent la ville. Ils poursuivirent leur route vers Alcañiz, dont ils s’emparèrent après de brefs combats. La colonne se divisa alors en deux parties : l’une resta afin de tenir la ligne de front entre Híjar et Escatrón, tandis que l’autre se dirigeait vers Belchite.

Au début du mois de septembre, la colonne reçut le soutien de plusieurs unités :

Les troupes de Carod et Ferrer venaient d’occuper le village de Fuendetodos et s’étaient retranchées devant le village de Villanueva de Huerva. Saturnino Carod Lerín, d’origine aragonaise, avait été un important dirigeant anarco-syndicaliste à Barcelone. Son asesor tecnico était le lieutenant Benemérita José Ferrer Bonet.

Les hommes de la colonne Hilario-Zamora étaient dirigés par l’anarchiste Hilario Esteban et avaient pour chef militaire le capitaine d’infanterie du régiment d’Almansa Sebastián Zamora, assité du capitaine Santiago López Oliver. La colonne venait de Lérida.

Toutes ces troupes, encore renforcées de miliciens valenciens, formèrent la colonne « Ortiz ». La colonne devint, avec la militarisation, composante de la 25e division. Au printemps 1937, le général Sebastián Pozas Perea, chef républicain de l’armée de l’Est, considérant qu’il avait été trop peu coopératif lors de la bataille de Belchite, décida d’enlever le commandement de la division à Ortiz, et de le confier à García Vivancos.