Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Une plaque pour celle qui tira sur Mussolini
Article mis en ligne le 17 avril 2021
dernière modification le 12 avril 2021

par siksatnam

La capitale irlandaise va rendre hommage à Violet Gibson qui blessa le Duce à Rome en 1926 et finit ses jours dans un hôpital psychiatrique.

Le 7 avril 1926, Benito Mussolini, qui est à la tête du gouvernement italien depuis 1922, donne un discours au Capitole, à Rome. Soudain, un coup de feu retentit. Une femme, Violet Gibson, vient de lui tirer dessus. La balle ne fait qu’écorcher le nez du Duce. Celle qui a commis cet attentat échappe de peu au lynchage par la foule. Elle est emmenée au commissariat de police.

Interrogée sur ses motivations, cette Irlandaise de 50 ans ne donna pas d’explications. Elle fut expulsée du pays et envoyée en Angleterre où elle fut enfermée dans un hôpital psychiatrique à Northampton, dans lequel elle passa le reste de sa vie. Elle y mourut en 1956, à 79 ans.

« Cela arrangeait à la fois les autorités britanniques et sa famille de la voir considérée comme « folle » plutôt que politique », est-il écrit dans une motion déposée par le politicien indépendant irlandais Mannix Flynn au conseil de Dublin. Ce texte visait à rendre hommage à Violet Gibson en posant une plaque à sa mémoire au 12 Merrion Square, le site de sa maison d’enfance, à Dublin. La motion a été acceptée à l’unanimité, nous apprend la BBC.
« Une prisonnière politique »

Pour annix Flynn, cette femme qui venait d’un milieu privilégié et qui avait été débutante à la cour de la reine Victoria, doit être considérée comme une prisonnière politique et il s’agit de redonner à cette « antifasciste engagée la place qui lui revient dans l’histoire des femmes irlandaises et dans la riche histoire de la nation irlandaise et de son peuple ». La plaque commémorative pourrait être posée dans les semaines à venir mais cela va dépendre, aussi, des restrictions liées à la pandémie de coronavirus.

Tombée dans l’oubli, l’histoire de Violet Gibson a refait surface en 2014 à l’occasion d’un documentaire radiophonique qui inspira un docu dramatique qui est actuellement projeté dans des festivals. Et dont on peut voir la bande-annonce ci-dessous.