Le thème ′′ Cuba ′′ est un thème qui divise. Même maintenant, en ces journées tragiques et dramatiques de lutte et de répression.
Des centaines d’arrestations blessées par les armes de la police, on parle d’au moins un mort. Certains camarades libertaires et de gauche critiquent aussi, ont été arrêtés.
Le gouvernement cubain appelle à la répression des manifestations, un appel à la ′′ guerre civile " ?
De Floride, une flotte de bateau, direction Cuba. Pendant que des hélicoptères militaires américains survolent Haïti, ils visent la bas de Guantanamo.
Baiden demande la fin des violences sur le peuple, Poutine freine les États-Unis et demande au gouvernement ami de La Habana de rétablir l’ordre.
Tout cela alors que continue une mobilisation qui a été spontanée, rassemblant le désespoir qui était désormais à la limite.
Que parmi les manifestants il y ait des infiltrations, personne ne le nie, mais que l’on veut faire passer la colère et vouloir lutter d’une grande partie de la population cubaine comme quelque chose financé et construit de l’extérieur, c’est littéralement un acte criminel comme le lancement de la violence sur le peuple.
Le régime autoritaire de La Habana est autant le problème que ceux qui, hors, perçoivent un changement de pouvoir.
Le peuple ne veut pas de ′′ pouvoir ′′ mais de pouvoir vivre, et aujourd’hui comme premier gouvernement cubain et opposition droitière en sont les obstacles.
Qu’est-ce qui se passe demain, qui sait !?
La réponse reste vague, après des décennies de batailles et d’actions idéologiques et non émancipatrices, une grande partie de la gauche internationale a contribué. Sympa de mettre en évidence la lutte au Chili, au Brésil, mais lorsqu’il s’agit du Venezuela, de la Bolivie, du Nicaragua et aujourd’hui aussi de Cuba, tout l’équipement idéologique d’une gauche dominante et dominante colle puisqu’elle repose sur des fondements qui ne les rivalisent pas et en appartiennent.
J’aimerais une preuve de fierté libertaire, et j’aimerais une preuve d’internationalisme, de solidarité, de mutualisme, de socialisme.
Nous sortons de la grisaille d’une gauche dominée, et j’invite à soutenir, certainement critiquement, avec le combat qui a commencé ainsi avec un élan à Cuba.
Stefano Malpassi anarchiste et anarchosyndicaliste à Cesena, Italie.