Je ne suis ni des uns ni des autres et si je défile samedi avec les uns ce sera loin de ceux qui portent pancartes vert-de-gris.
Loin de ceux, égarés anti vax, anti qui et quoi, pour rien moins qu’accabler de prétendus nez crochus du « système », pour une étrange liberté de désigner un bouc émissaire.
Une « révolutionnaire » volonté de déloger un « Qui ? » mystérieux. Un obscur complot d’une poignée d’êtres de confession étrangement juive aux prénoms d’inspiration hébraïque.
Non merci, je ne défilerai pas avec les anciens fans de Dieudo ou de Soral, adeptes de la « quenelle ».
Je serai de ceux qui accusent l’État, l’autorité et sa police aujourd’hui porteuse d’une prétendue légitimité sanitaire offerte par une poignée d’experts épidémiologistes désignée par le pouvoir. Aussi scientifique que soit leur choix, il ne repose pas sur un consensus médical. Ils ne sont que des faire-valoir utiles d’un pouvoir autoritaire. À ce titre le Pass Sanitaire est l’expression d’un état devenu policier, où un fonctionnaire de police peut désormais trier le bon et le mauvais citoyen en fonction d’un supposé état immunitaire, dans le but d’une prétendue immunité globale de la population. Pur fantasme mathématique, rien dans les faits, rien dans la littérature médicale ne l’atteste.
Si l’épidémie actuelle de variant delta n’aboutit pas encore en France à une catastrophe sanitaire, ne serait-ce pas parce que les plus vieux et les plus fragiles sont majoritairement vaccinés, ou que le virus lui-même aussi contagieux soit il, est moins agressif ? À charge aux soi-disant experts de prouver le contraire et pas de matraquer au sens propre comme au figuré.
Vacciner les plus jeunes et même des enfants, les menacer d’amendes ou de licenciement, les pousser au ban de la société a déjà un fumet de démocrature pressée de passer à autre chose…
MASAVI
Auteur libertaire