Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Règlement de comptes chez les bikers néonazis de Serge Ayoub
Article mis en ligne le 29 novembre 2021
dernière modification le 24 novembre 2021

par siksatnam

Serge Ayoub, le parrain de l’extrême droite meurtrière, ne fait officiellement plus de politique. Mais les vieilles habitudes sont tenaces et c’est d’une main de fer qu’il dirige un club de bikers affilié au crime organisé.

Chevillon (52) – Une castagne éclate. Didier (1), un gars du coin – la cinquantaine, fan de Rammstein et de Harley-Davidson –, échange des mandales avec David L. dit Roukess, le crâne rasé et les idées courtes. Originaire de Strasbourg, il est passé par le Bastion Social, mouvement néofasciste aujourd’hui interdit. L’altercation est très violente. Didier prend un coup de couteau au visage. Son adversaire, lui, finit presque KO.

Ce samedi 26 juin, peu avant midi, Didier est prévenu par des voisins de l’intrusion d’au moins deux personnes à son domicile de Montiers-sur-Saulx. Roukess, donc, et un autre individu non identifié. Ils sont venus piquer la Harley-Davidson de Didier. Mais voilà, la bécane n’est pas dans le garage. Le quinqua’ débarque en furie, tombe sur les deux compères et les prend en chasse, jusqu’au village voisin de Chevillon. La bagarre entre Didier et Roukess est interrompue par les gendarmes. Ce dernier est depuis en détention provisoire, selon nos informations. Le troisième individu, lui, s’est réfugié dans la grange de l’un des paysans du village. Il est finalement attrapé après une heure de traque. On ne sait pas s’il a été remis en liberté depuis.

Un an plus tôt, pourtant, les deux protagonistes de la castagne étaient « frères ». Ils faisaient partie du même club de moto : le Gremium MC, un gang international de motards 1% – en référence aux 1% de bikers criminels, qui ne respecteraient pas la loi – comme les Hells Angels ou les Bandidos.

Didier, qui n’a pas souhaité s’exprimer, par « peur de représailles » nous confie l’une de ses proches, a brutalement quitté ce club au printemps dernier, avant même d’en être un membre à part entière. Quelque chose de proscrit dans l’univers des moto clubs 1%, où règne l’omerta et prime la fidélité. Pire, un ami à lui qui a également fait partie de l’aventure a affiché sur Facebook, dans un message toujours disponible, certaines des raisons de leur départ. Il dénonce, notamment, « une gestion financière arbitraire » et « un engrenage géré par des escrocs ».

« L’ordre venait de Serge »

Six mois plus tard, sur cette même page Facebook aujourd’hui inactive, l’homme, qui n’a pas non plus souhaité s’exprimer, poste deux photos de lui totalement amoché. La lèvre ouverte, l’œil gonflé et le front en sang, il affirme s’être fait passer à tabac par trois membres des Gremium, issus selon lui des chapitres de Nancy et de Bar-le-Duc. Lui et Didier en sont persuadés : ils ont payé leur départ brutal de ce gang de motos très particulier.

Selon un autre ancien du MC, les représailles ont été commanditées par le chef de la branche française : Serge Ayoub, dit Batskin, une figure historique du mouvement skinhead français. Il est l’ancien dirigeant du groupuscule d’extrême droite Troisième Voie et de son service d’ordre maison, les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR), dissous tous deux à la suite du meurtre du militant antifasciste Clément Méric, le 5 juin 2013, à Paris, par deux de leurs « soldats ».

Batskin est à l’origine de l’implantation de la franchise Gremium en France. Il en est le président historique depuis 2018 et la création de son « chapitre » à Soissons, dans les Hauts-de-France, et dirige ainsi les opérations nationales du MC qui comporte sept autres chapitres.

L’ancien Gremium, qui accuse Ayoub d’être à l’origine de la rixe de Chevillon, donne à StreetPress quelques détails. « De ce que j’ai entendu, l’ordre venait de Serge. L’idée, à l’origine, c’était de lui cambrioler sa moto. Mais ils se sont fait prendre en flag’. » Et développe :

« Ceux qui partent en mauvais termes du groupe sont blacklistés. Comme cela, plus personne n’a de contact avec eux et la version des faits de Serge devient incontestable. Il veut tout diriger, tout contrôler. »

Contacté, Serge Ayoub affirme avoir découvert l’existence de cette affaire sur Facebook et nie fermement être impliqué, lui et son club, dans cette histoire. « Il n’existe aucun lien établi et concret entre nous et cette rixe. C’est un raccourci grotesque », livre le président du moto club. Il développe : « Ce sont aussi, tous les deux, des hommes et de ce que j’ai cru comprendre, ils sont aussi originaires du même coin et pratiquent la chasse. Tiens, voilà trois autres points communs ! Pourquoi forcément lier cela à notre club ? Il doit s’agir d’un simple règlement de comptes entre deux hommes. »

Porte d’échappement

Ayoub est un chef de meute. Après la mort de Clément Méric sous les coups de ses fidèles, son groupuscule est dissous par le gouvernement. Batskin doit se retrouver une nouvelle crèmerie. Il se tourne vers la moto, un univers qu’il connaît. Dans les années 1980, Ayoub est la pieuvre du mouvement skinhead français. Il monte le Klan, un groupe skinhead violent, fonde les Jeunesses Nationalistes Révolutionnaires en 1987 et tente de devenir le leader des hooligans du Parc des Princes, en créant le Pitbull Kop. Sans succès. Mais qu’importe, Batskin, le succès, il le connaît médiatiquement.

Beau gosse, cultivé et beau parleur, le skin’ parisien est invité sur le plateau de Christophe Dechavanne, participe à des débats télévisés sur la violence dans les stades et se fait notamment suivre, lui, Joël Giraud et Régis Kerhuel – tous deux JNR – par les caméras de La Cinq, un soir d’avril 1990. Devant elles, la petite bande passera à tabac un jeune homme métis, boulevard Saint-Michel.

Cette même année, la même équipe, à l’exception de Serge Ayoub, fait bien plus parler d’elle qu’au lendemain de la séquence télé. Joël Giraud et Régis Kerhuel rejoignent un soir, au Havre, des skins locaux. Ils croiseront le chemin de James Dindoyal, un jeune Mauricien de 23 ans, et l’obligeront à boire une bière empoisonnée, avant de le jeter à la mer. James décédera deux semaines plus tard, rongé de l’intérieur par les produits. Ayoub sent alors que ça chauffe. Le skinhead se met en retrait, dissout les JNR acte I, se laisse pousser les cheveux et s’auto-proclame biker. Il rejoint un moto club proche des Hells Angels, le gang moto 1% le plus iconique et important du monde. Il tente même d’y monter un chapitre, en vain et disparaît à l’étranger.

Au début des années 2000, Batskin revient en France. Il ouvre, en 2006, Le Garage, rue Oberkampf, un bar à l’ambiance rock’n’roll et Harley-Davidson. Mais bien vite, ses obsessions d’extrême droite remontent à la surface. Et quelques années plus tard, il fait renaître de ses cendres les Jeunesses nationalistes révolutionnaires et fonde son mouvement politique-mère : Troisième Voie.

Puis l’histoire se répète. Un an après la dissolution de Troisième Voie et des JNR, en 2013, Serge Ayoub et certains de ses lieutenants historiques fondent le MC Praetorians, un moto club indépendant et amateur. Ils s’installent à Berzy-le-Sec, une petite commune de l’Aisne. Plus précisément, le long d’une départementale, peu fréquentée, à l’intérieur d’un hangar aux allures de spot d’urbex.

Album de famille

StreetPress s’est procuré un trombinoscope dans lequel les services de renseignement intérieur ont listé les différents membres des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. À l’aide de ce document, nous avons pu identifier sur certaines des photos du MC Praetorians, postées à la création du groupe, sept ex-membres JNR. Les plus fidèles des fidèles de Serge Ayoub, à cette époque, donc.

Aux côtés du grand manitou, les fesses posées sur leur Harley-Davidson brillante et un blouson en cuir noir sur le dos, ses trois principaux lieutenants : Hugo Lesimple, numéro 2 de Troisième Voie, Luidgi Heon-Lemaître, Frédéric Borg, ex-dirigeant de l’antenne montpelliéraine du mouvement, Jean-François Bernal et Gilles Dussauge, dit Grand Gilles, ancien bras droit historique d’Ayoub.

On retrouve également Sébastien Favier, dit Sanglier, incarcéré à la suite du « saccage » de l’Arc de Triomphe, le 1er décembre 2018, lors de l’acte III des Gilets Jaunes, à Paris. Au moment des perquisitions, les enquêteurs tombent chez lui sur un tableau d’Hitler, deux drapeaux nazis et plusieurs armes à feu. Le dernier ex-JNR que l’on aperçoit sur les photos des débuts : un certain Baptiste Deodati. Il est aujourd’hui connu sous le pseudo de Baptiste Marchais. Sur Youtube, le vidéaste influenceur parle nation, cigare et viande à ses 230.000 abonnés.

Un club dangereux

En 2018, le petit moto club indépendant qui organise des sorties bécanes entre potes passe sous le giron des Gremium. Le leader skin’ s’est offert un nom de prestige, « celui du seul moto club 1% germano-allemand à exister encore », décrypte Étienne Codron, criminologue spécialiste des gangs de motards. « Et un carnet d’adresses considérable. Aujourd’hui, le MC est international. On trouve des chapitres dans toute l’Europe, avec un axe Allemagne-Autriche-Italie très fort. » En rejoignant les Gremium, Ayoub fait allégeance au crime organisé.

Car, ailleurs en Europe, le Gremium Motorcycle Club est un acteur important et historique de l’univers 1%, considéré comme faisant partie du crime organisé. En 2016, un chapitre danois du MC a été dissous à la suite d’une fusillade visant des membres d’un gang rival. Histoire similaire en 2011 en Allemagne : trois membres ont été jugés pour tentative de meurtre, accusés d’avoir voulu tuer le président d’un chapitre concurrent. Étienne Codron tempère toutefois : « Il semblerait que les Gremium France soient moins criminalisés que d’autres gangs », avant d’ajouter :

« On est plus, ici, sur une milice privée de Serge Ayoub. »

La Black & White Nation (son surnom) est actuellement implantée dans huit villes de France. La maison-mère nationale – Soissons mais dont le local se trouve toujours à Berzy-le-Sec – est dirigée par Serge Ayoub. Elle peut compter sur le soutien de sept autres chapitres : Nancy, Bar-le-Duc, Reims, Amiens, Saint-Quentin, Vichy et Moulins. Preuve que l’affaire marche bien. Étienne Codron confirme : « Le développement des Gremium en France est impressionnant et interpelle les clubs concurrents ». Au sein de l’univers 1%, fait de plusieurs dizaines de moto clubs différents, allant des historiques Hells Angels et Bandidos, en passant par les plus récents No Surrender ou Satudarah, l’un des dogmes principaux stipule que pour ouvrir un nouveau chapitre, six membres au moins doivent le composer. Ce qui ferait donc, à minima, quarante-huit membres Gremium, en France.

Selon nos informations, que le criminologue Étienne Codron partage, la règle serait respectée et le chiffre serait ainsi bien celui-ci. On compterait environ cinquante membres Gremium, ou sympathisants, dans l’hexagone. Des hommes aux ordres de Serge Ayoub. Soit quasiment deux fois plus qu’au moment de la dissolution des Jeunesses nationalistes révolutionnaires. Interrogé sur le développement du moto club en France et son nombre précis de membres, Serge Ayoub n’a pas répondu.

Chez les 1%, la discrétion est de mise. Au printemps dernier, certains des téléspectateurs de l’émission Touche pas à mon poste ont pu se faire la réflexion suivante : « mais pourquoi l’invité n’enlève-t-il pas son blouson ? » En plateau, Yoyo, la cinquantaine, originaire du nord, crève de chaud sous son épaisse veste de moto, rembourrée. Et ça se voit ! Pourtant, initialement, « on avait installé micro et autres équipements sur son t-shirt », raconte un ancien membre de la production. Le t-shirt de Yoyo est floqué de deux marteaux et de l’inscription « Support Black Seven ». Un vêtement Gremium. Cinq minutes avant son passage en direct, son téléphone sonne. C’est un coup de fil de son pres’ : Serge Ayoub. Le leader lui ordonne de remettre urgemment son blouson. Il martèle que son club ne fait pas de politique. Hors de question pour lui de voir les couleurs Gremium à l’antenne. Tant pis pour les coups de chaud. Comment Ayoub a-t-il été mis au courant ? Mystère. Notre source dans l’équipe d’Hanouna ne se souvient pas non plus du sujet qui a valu à Yoyo son invitation. L’anecdote illustre la mainmise de Batskin sur ses hommes et sa volonté de rester dans l’ombre.

Le phare d’une extrême droite radicale

Au sein de ses troupes actuelles, parmi la petite dizaine de JNR présents au moment de la création du MC Praetorians, seuls Luidgi Heon-Lemaitre et Hugo Lesimple sont encore aujourd’hui de la fête. La moyenne d’âge est plutôt élevée, et tous les membres du MC ne sont évidemment pas d’actuels ou d’anciens skinheads. Mais le boss semble être redevenu le phare d’une partie de l’extrême droite la plus radicale. C’est en effet ce que peut laisser penser une partie des nouvelles recrues du Gremium MC que nous avons réussi à identifier. Certains noms présentent en effet sur leur CV des lignes particulières.

À Bar-le-Duc, avant la rixe de Chevillon, Roukess occupait le poste de security-chief, celui en charge des affaires disciplinaires du chapitre. C’est, du moins, le badge qui était brodé sur son blouson. Le passé violent du jeune skin a dû jouer en sa faveur. Lors de sa période Bastion Social, il était un adepte des passages à tabac racistes ou des descentes armées dans des bars antifas de Strasbourg, comme découvert, à l’époque, par le blog militant Fermons l’Arcadia.

Sur Saint-Quentin, l’un des chapitres Gremium les plus récents, le poste est lui occupé par Jérôme Bailly, dit Jarod, un historique de la mouvance skinhead dans le nord. Il est, de plus, l’un des cofondateurs du White Wolf Klan (WWK), un groupuscule néonazi qui a terrorisé la Picardie au début des années 2010. Le procès de la bande, qui s’est déroulé en mars 2017 devant le tribunal correctionnel d’Amiens, a révélé le quotidien du clan entre 2012 et 2014 : vols, vendettas et lynchages contre groupes rivaux, personnes d’origine étrangère ou membres repentis. Leur organisation s’inspirait d’ailleurs, déjà, du mode de fonctionnement d’un moto club 1% classique. Souci, seul Jarod avait une moto dans l’équipe, quasiment entièrement composée d’anciens membres de Troisième Voie.

À la tête du WWK, Jérémy Mourain, ancien JNR. Il a été condamné à neuf ans de prison ferme pour violences aggravées, vols et organisation d’un groupe de combat, avant d’être libéré récemment et placé sous bracelet électronique. Jarod, l’actuel security-chief du chapitre Gremium de Saint-Quentin, considéré à l’époque par le parquet comme l’intime conseiller de Mourain, a lui été condamné à trois ans d’emprisonnement assorti d’un mandat de dépôt. Serge Ayoub, lui, fut relaxé du chef de complicité de violences aggravées.

Un ex mercenaire

À l’époque, le WWK dispute la suprématie sur les néonazis du coin au Picard Crew. Un groupuscule ouvertement antimusulman, antisémite et régionaliste, qui revendique l’héritage du troisième Reich. Mourain avouera aux enquêteurs avoir brûlé le local du crew, aujourd’hui disparu, dirigé alors par Werner Riegert. Ce dernier est aujourd’hui à la tête… du chapitre Gremium d’Amiens ! Il en est le président depuis sa création, en mai dernier. Sous les mêmes couleurs que Jarod ou Ayoub, ses ennemis de l’époque, Werner gère la petite dizaine de membres qui font l’antenne amiénoise du moto club. Son bras droit, security-chief du chapitre, est quant à lui un ancien militant très actif de Génération Identitaire dans la région, Baptiste Collignon. Que du beau monde !

Un chouïa plus à l’est, à Reims, le chapitre Nomads compte comme nouveau membre, depuis environ un an, une figure française du mouvement skinhead et de l’univers 1% : Greg Zmora. Ancien mercenaire de l’équipe de Bob Denard, ayant notamment participé au coup d’État aux Comores de 1995, Greg est un ancien Hells Angels important sur la scène française. Celui qui fut très proche de Serge Ayoub au milieu des années 1980 occupait un poste à haute responsabilité au sein du chapitre rémois historique des Hells. En 2014, il a été écroué pour trafic d’armes en bande organisée : différents calibres et munitions ont été saisis, chez lui, lors des perquisitions, ainsi que de l’argent liquide et un drapeau nazi. Il a finalement été relaxé une année plus tard. L’ancien lieutenant de Denard est depuis le début de l’année un membre lambda, presque anonyme, des Gremium. Ce qui ne plairait guère à son ancienne maison.

D’ailleurs, selon nos informations, les Hells Angels et leurs rivaux historiques, les Bandidos, ont prévu de créer de nouveaux chapitres dans l’est de la France pour contrer la montée des Gremium. Selon un bon connaisseur du milieu, une guerre de territoire est à craindre…

Julien Rieffel

(1) Le prénom a été modifié.