Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Réincarcération des époux Balkany : la vérité des jugements.
Article mis en ligne le 6 février 2022
dernière modification le 5 février 2022

par siksatnam

Cinq ans ferme pour lui, quatre ans pour elle en raison d’un blanchiment aggravé : Patrick et Isabelle Balkany avaient bénéficié en mai 2020 d’une relative mansuétude des magistrats qui avaient accepté qu’ils effectuent une grande partie de leur peine sous bracelet électronique dans leur (somptueuse) villa de Giverny (Eure).

Le 3 février 2022, la Cour d’Appel de Rouen, fatiguée du non-respect des contraintes liées à la surveillance électronique et surtout à l’obligation de payer leur dette, a révoqué cet aménagement et renvoyé le couple en prison.

Isabelle Balkany a aussitôt avalé des médicaments et annoncé son suicide sur les réseaux sociaux, elle est aujourd’hui saine et sauve mais hospitalisée. Son mari s’est plaint d’un jugement inique uniquement dû à « des sorties sur sa terrasse et vers sa boite aux lettres » provoquant des sonneries intempestives.

A l’annonce de la nouvelle, BFMTV et C News en tête, les commentaires médiatiques rivalisaient de trémolos et d’emphases pour se plaindre de la dureté et de la violence d’un jugement partial écrit par des magistrats acharnés à faire tomber deux édiles qui n’auraient pas commis grand-chose d’autres que de la menue fraude fiscale (et encore) et qui auraient mal compris la notice du bracelet.

Blast publie ici l’intégralité des deux arrêts. Ils montrent une vérité judiciaire différente : « Au-delà des discours de façade, la stratégie du retardement qu’a adopté Patrick Balkany depuis sa condamnation démontre son refus absolu de solder sa dette à l’égard de l’État français et plus généralement à l’égard de la société » note le premier arrêt visant l’ex-maire de Levallois. « Outre quelques alarmes injustifiées, Isabelle Smadja n’a jamais respecté sa principale obligation particulière, à savoir celle de payer les sommes dues aux finances publiques, et ce en dépit d’une très importante dette fiscale » pointe le second arrêt concernant son épouse.

Patrick Balkany a annoncé vouloir écrire et voir au plus vite le Garde des sceaux. Ça tombe bien il s’agit de son ancien avocat, Éric Dupond Moretti. « Si n’importe quel citoyen avait fait le quart du dixième de ce qu’ont fait les Balkany avant et après leur procès ils seraient déjà embastillés depuis longtemps » résumait hier un magistrat courroucé de voir tant de journalistes tomber dans le panneau des Balkany. La lecture des deux jugements en lien ci-dessous devrait permettre aux lecteurs de Blast de se faire leur opinion.

L’intégralité du jugement à lire ici (cela vaut son pesant de cacahouètes !) :