
Le 17 janvier dernier, alors que le pass vaccinal venait d’être soumis à l’Assemblée, cette tribune signée par plus de 700 artistes et professionnels de la culture paraissait dans plusieurs médias indépendants.
Depuis le 14 mars, le pass vaccinal a été suspendu dans de nombreux lieux où il était exigé. Certes, cela a représenté un soulagement pour beaucoup mais de grandes appréhensions subsistent.
Rappelons que :
Le pass a été uniquement suspendu ce qui laisse la possibilité au gouvernement de le réactiver à tout moment.
Le pass continue à être exigé dans les lieux de soin contraignant de très nombreuses personnes à payer un test pour se faire soigner, consulter un spécialiste, rendre visite à un proche hospitalisé, assister à la naissance de son enfant.
L’obligation vaccinale pour tout le personnel de santé est toujours en vigueur, empêchant des personnes d’exercer le métier qu’elles aiment (être au service des autres et les soigner), et les laissant sans aucun revenu pour la plupart d’entre eux.
Nous ne sommes pas dupes de cet « allègement » des mesures « sanitaires ».
Nous ne l’étions pas en juillet et nous ne le sommes toujours pas. Ce pass n’était pas "sanitaire" mais politique et sa suspension (partielle !), à un mois des élections, l’est également.
Nous savons que, tant qu’il ne sera pas abrogé, il pourra être remis en place et nous savons que l’actuel président, qui a insulté des millions de personnes, dont des mineurs (en les traitant entre autres d’irresponsables, et en décrétant qu’ils n’étaient pas des citoyens !), ne se privera pas d’utiliser à nouveau cet outil de contrôle, puissant vecteur de division.
Cette video de la tribune, lue par plusieurs de ses signataires, est dédiée à toutes les personnes qui ne sont toujours pas dupes de ce gouvernement, mais plus généralement à tous les citoyens car tout le monde est concerné par la politique de division et de haine menée par ce gouvernement.
Nous n’oublions pas ce qu’il s’est passé et nous restons lucides sur ce qui se passe et ce qui pourrait advenir, notamment si ce gouvernement était amené à être au pouvoir pour 5 années de plus.