Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Le volontaire français tué en Ukraine aurait été engagé auprès d’une milice néonazi
Article mis en ligne le 7 juin 2022

par siksatnam

Après avoir abondamment publié sur le fait qu’un volontaire français soit mort le vendredi 3 juin dans des combats près de Kharkiv, les articles sur l’identité et l’idéologie du jeune français sont encore bien rares. Pour cause...

Ce samedi 4 juin, Kiev a donné l’identité des combattants étrangers morts dans la région de Kharkiv, lors d’intenses frappes aériennes et d’artillerie de l’armée russe. Outre la mort d’un néerlandais, d’un australien et d’un allemand, la division internationale ukrainienne a également perdu un français du nom de Wilfried Blériot. Originaire du Calvados, le père de 32 ans, qui "ne trouvait pas sa place en France" selon sa mère, aurait rejoint initialement la Pologne avant de s’engager auprès de la "Misanthropic division", un bataillon néonazi ukrainien qui accueille dans ses rangs de nombreux étrangers européens. Créée en parallèle de régiment néonazi Azov, la Misanthropic division a pour objectif d’installer un État national-socialiste en Ukraine.
Le compte Telegram de la Misanthropic division a diffusé dans la nuit de vendredi à samedi un message rendant hommage au français, mort contre les "hordes asiatiques" :

« Fier membre de la WSMDivision, légionnaire français, homme qui a combattu contre le bolchévisme et les antifascistes toute sa vie ». Avant de poursuivre : « Notre frère d’armes est mort le 1er juin en défendant l’Europe et l’Ukraine des hordes asiatiques. Il est mort en homme avec un AK dans les mains lors d’un bombardement russe dans la région de Kharkiv [...] Wilfried, ton nom ne sera pas sur les monuments des morts pour la France et pourtant, nous louons le jour où nous serons assez dignes pour le rejoindre au Valhalla, le paradis des guerriers tombés au combat. »

Contacté par le Journal Libération, le ministère français des Affaires étrangères refuse toujours de donner le nom du Français tué. Si l’information s’avérait être vraie, elle serait passablement gênante pour le Quai d’Orsay.

CALAM