Bonjour à toutses
Beaucoup d’entre vous m’écrivent pour prendre des nouvelles suite aux attaques de dingues qui arrivent ces derniers jours en raison du conflit qui m’oppose au Média, mon ancien employeur. Même si j’ai parfois l’impression de trainer un nuage au dessus du crâne, je ne suis ni inquiet ni sensible à ces bassesses et détournements de la réalité.
Le Média a été condamné pour travail dissimulé. Cela signifie ne pas payer les heures effectuées par les salaires, ni les cotisations sociales afférentes.
Il a aussi été condamné pour violation à la liberté d’expression d’un salarié car acculé, j’avais enregistré une vidéo en septembre 2020 pour me défendre suite à mon licenciement.
Le Média était mon employeur d’avril 2019 à septembre 2020. Dix neuf mois pendant lesquels j’ai travaillé d’arrache-pied sans compter mon temps et j’ai in fine sauvé une entreprise alors au bord de la faillite. Ils m’ont licencié pour faute grave sur la base de fausses accusations et de faux témoignages. Le jugement du 2 juin dernier par les prudhommes de Bobigny le démontre et le documente.
Comme tout salarié confronté à un patron qui ne respecte pas le droit du travail, j’ai fait un recours prudhommales. Deux ans plus tard, plutôt que de comprendre ma démarche et de respecter la décision rendue, les dirigeants du Média qui passent leur temps à dénoncer les patrons voyous refusent d’exécuter cette décision de justice rendue par un conseil prudhommales, car elle ne leur convient pas. Le droit du travail est ainsi applicable à tous sauf à eux.
Comme tout salarié, j’ai droit à la protection de la loi et à l’indemnisation de mon préjudice. Faire un lien entre le devenir du Media et l’exécution de cette décision de justice est une malhonnêteté intellectuelle. Une de plus.
Le récit développé par le nouveau président du Média dans la vidéo diffusée sur Youtube est non seulement mensonger. Il est aussi injurieux et diffamatoire. Je déposerai dès que possible des plaintes en ce sens.
Une condamnation, c’est l’application de la loi. Quand on ne la respecte pas, on est condamné. C’est aussi simple que cela.
La condamnation est intervenue voici cinq semaines. Pendant tout ce temps, je n’ai pas cessé de leur proposer de trouver un accord de règlement afin d’éviter la saisie. Ils ont tout refusé.
On ne peut simplement pas refuser de régler une condamnation de justice exécutoire. C’est un droit.
C’est mon droit pour ce qu’ils m’ont fait vivre et la boue qu’ils ont déversée sur moi.
Depuis que cette décision de justice a été rendue, mon avocate et moi avons, par tout moyen chercher à négocier avec les dirigeants du Média pour réduire les montants, proposer un échéancier et permettre au Media de continuer à travailler.
Une proposition incohérente nous a été faite voici dix jours, en même temps que des salariés et des dirigeants du média continuaient à me diffamer sur les réseaux sociaux. Depuis, plus rien.
Le 28 juin encore, je les prévenais que s’ils ne manifestaient pas un peu plus d’envie de négocier, je serais contraint d’en arriver à un acte d’huissier.
Huit jours plus tard, après que j’ai attendu que les salaires et piges de juin soient versés, ils font comme si c’était une surprise pour eux.
Le Média manipule son auditoire pour faire parler de lui et me présenter comme son "tueur". C’est grossier, diffamatoire et prévisible.
Les premiers liquidateurs du Média ce sont ses dirigeants qui ont monté cette combine contre moi il y a deux ans et se retrouvent aujourd’hui pris à leur piège et sont face à leur mauvaise gestion et leurs mensonges.
Je ne veux pas la fin du Média et je suis toujours prêt à négocier avec eux à condition que les manipulations cessent et que la vidéo diffamatoire soit retirée.
Je ferai au plus vite, pour ceux que ça intéresse, un communiqué plus détaillé.
A bientôt et merci de votre soutien.
Denis Robert