Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Exposition à Argeles sur Mer – La boîte rouge d’Antoni Campañà – Un trésor photographique de la Guerre d’Espagne (1936-1939).
Article mis en ligne le 31 août 2022
dernière modification le 30 août 2022

par siksatnam

Du 3 septembre au 29 octobre 2022 Galerie Marianne, espace Liberté (rue du 14 Juillet) à Argeles sur Mer. Ouverture : du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h à 18h. Entrée libre : Après l’exposition Robert Capa (automne 2021), le Mémorial du camp d’Argelès-sur-Mer vous invite à marcher dans les pas d’un autre photographe de la Guerre d’Espagne : Antoni Campañà. Du 3 septembre au 29 octobre, la Galerie Marianne exposera, pour la première fois en France, soixante-dix-sept tirages exhumés de deux boîtes rouges cachées par le photographe il y a quatre-vingt ans. Plus qu’une exposition, La boîte rouge d’Antoni Campañà est une chronique inédite de la Guerre d’Espagne. Un trésor photographique sorti de l’oubli : Antoni Campañà i Bandranas (1906-1989) fut un des plus grands photographes pictorialistes catalans. Républicain, catalaniste et catholique, ce photographe et photoreporter a renseigné au plus près les trois années de guerre en Catalogne, en travaillant notamment pour la presse anarchiste

puis comme chauffeur pour l’armée de l’air. Après toute cette tourmente, traumatisé par la guerre, Antoni Campañà va volontairement enfouir cette œuvre, la dérober à toute vue, sans la détruire. Ce n’est qu’en 2018 que sa famille découvre près de 5 000 photographies dans deux boîtes rouges, bien cachées depuis de près de 80 ans dans sa maison barcelonaise. Cette collection couvre tout le cycle de la guerre à Barcelone et en Catalogne républicaine : depuis le coup d’État raté et la révolution anarchiste de 1936, jusqu’à la victoire de Franco et aux empreintes de la Retirada sur les routes de l’exil vers la France en 1939. À voir, pour la première fois en France, à Argelès-sur-Mer : Soixante-dix-sept de ces tirages d’une grande force graphique et historiographique sont à découvrir pour la première fois en France, à Argelès-sur-Mer. Coordonnée par l’historien Arnau Gonzàlez i Vilalta et Antoni Monné Campañà, neveu du photographe, cette exposition montre différents aspects de la guerre et offre un regard inédit sur l’un des conflits majeurs du XXe siècle qui fut à la fois un déluge de feu et d’images.

Une chronique de cette société catalane, essentiellement barcelonaise, qui a sombré au milieu des utopies et des drapeaux contradictoires, à “lire” sur les cimaises de la Galerie Marianne, du 3 septembre au 29 octobre. Vernissage et chants de l’exil espagnol, le 2 septembre : Vendredi 2 septembre, à 18h à la Galerie Marianne : inauguration de l’exposition et tour de chants dans les pas de l’exil espagnol par la chorale Les Voix Libres.