Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

Les avatars de l’anarchisme
Article mis en ligne le 6 septembre 2022
dernière modification le 1er septembre 2022

par siksatnam

La révolution et la guerre civile en Catalogne (1936-1939) vues au travers de la presse libertaire.

Parution mi-septembre 2022 : les précommandes sont ouvertes

L’anarchisme se trouverait-il condamné à être éternellement oppositionnel sans parvenir, non pas, bien sûr, à imposer, mais à implanter son projet de société  ? Faut-il penser que les idées libertaires se confineraient surtout à la formulation de critiques aiguës contre la tragique comédie du pouvoir  ? Les influences exercées par le courant anti­autoritaire seraient-elles surtout secondaires  ? L’anarchisme se limiterait-il seulement à n’être que philosophie et éthique personnelles  ?

Le cas de la révolution espagnole (1936-1939) permet, en partie, d’avoir des réponses à ces interrogations. C’est ce que nous pouvons constater à la lecture du texte de Michel Froidevaux et ses recherches réalisées à partir de l’analyse de plus de 130 périodiques libertaires de l’époque, concernant de nombreux thèmes de la vie de tous les jours, tels que les usines, les écoles, les quartiers, chez les coiffeurs et les barbiers, la création artistique, les spectacles, la sexualité, la corrida, le sport, l’aide sociale, etc. Analyses qui vont au-delà de la doxa rouge et noire et qui nous invitent à regarder l’avatar de l’anarchisme à partir de cet exemple historique unique. Celui-ci nous ramène concrètement à penser et vivre nos propres perspectives utopistes accompagnées par un engagement pragmatique où l’on retrouve une démarche commune entre politique et culture libertaire.