Demain Le Grand Soir
NI DIEU, NI MAITRE, NI CHARLIE !

Le Site de Demain le Grand Soir est issu de l’émission hebdomadaire sur "Radio Béton", qui fut par le passé d’informations et de débats libertaires. L’émission s’étant désormais autonomisée (inféodé à un attelage populiste UCL37 (tendance beaufs-misogynes-virilistes-alcooliques)/gilets jaunes/sociaux-démocrates ) et, malgré la demande des anciens adhérent-es de l’association, a conservé et usurpé le nom DLGS. Heureusement, le site continue son chemin libertaire...

Le site a été attaqué et détruit par des pirates les 29 et 30 septembre 2014 au lendemain de la publication de l’avis de dissolution du groupe fasciste "Vox Populi".

Il renaît ce mardi 27 octobre 2014 de ses cendres.

" En devenant anarchistes, nous déclarons la guerre à tout ce flot de tromperie, de ruse, d’exploitation, de dépravation, de vice, d’inégalité en un mot - qu’elles ont déversé dans les coeurs de nous tous. Nous déclarons la guerre à leur manière d’agir, à leur manière de penser. Le gouverné, le trompé, l’exploité, et ainsi de suite, blessent avant tout nos sentiments d’égalité.
(....)Une fois que tu auras vu une iniquité et que tu l’auras comprise - une iniquité dans la vie, un mensonge dans la science, ou une souffrance imposée par un autre -, révolte-toi contre l’iniquité, contre le mensonge et l’injustice. Lutte ! La lutte c’est la vie d’autant plus intense que la lutte sera plus vive. Et alors tu auras vécu, et pour quelques heures de cette vie tu ne donneras pas des années de végétation dans la pourriture du marais. "

Piotr Kropotkine -

TRANSMETTRE ? MON CUL !
Article mis en ligne le 7 décembre 2022

par siksatnam

Le 28 novembre 2015, une soirée relatant les 40 années de presse alternative en Touraine se déroulait en Touraine.

"Demain Le Grand Soir" y avait pleinement sa place dès lors que le mensuel qui paraissait à l’époque allait allégrement vers ses 20 années d’existence idem pour l’émission de radio et un tout petit moins pour le site.

Pourtant, pour un autre site internet local, "La Rotative" (disparu depuis) il n’était pas question de DLGS participe à cet évènement !

Nous publions ci-dessous un texte d’un des organisateurs qui règle son compte au gourou trentenaire qui "tenait" le brulot d’ultra gauche-pro-cégétiste (sic !) que fut "La Rotative"...

" Un peu de désillusion, entre ce qu’on dit et ce qu’on ne dit pas... Décidément, le P’tit Rouge de Touraine n’a pas d’héritiers, en tous cas, nous ne les avons pas encore croisé. Nous continuons notre chemin. Les prochains rendez-vous seront publiés ici. Tant que ce sera possible.

Trois jours. Il a fallu trois jours pour décanter, réfléchir et mettre par écrit tout ça. Après la soirée de Samedi au Plessis. Ben oui, une soirée réussie, hein ? beaucoup plus de monde que prévu, des contacts, des retrouvailles aussi et de la musique pour dire merde à la peur et qu’on est bien ensemble… Ensemble ?

Quelque part entre 23h et minuit, assis sur la fontaine de pierre, je suis en train de penser à Mureau, comme si on discutait et que je lui demandais « Bon, et qu’est-ce qu’on fait maintenant ? ».

C’était exactement la question que j’avais posé quelques heures plus tôt à la fin du débat « 40 ans …etc » Un impressionnant silence avait répondu.

Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Ben rien, mon gars. On continue à penser en rond, chacun dans son coin, en regardant l’autre d’un oeil noir. On regarde arriver l’horreur en espérant secrètement que le voisin en sera victime avant soi.

Depuis le début de cette histoire de site sur le P’tit Rouge de Touraine nous (les zanciens du journal) avons dû avaler quelques couleuvres dont nous avons seulement (et très peu) parlé ensemble. Publiquement, rien. Cette fois, basta !

Reprenons au début :

La Rotative nous a offert un espace dans lequel nous étions censés être totalement libres du contenu. C’était le deal et ça ne pouvait pas être autrement. Ça signifie que cet espace est à l’image de ce qu’était le journal : ouvert. Il semble que, dès le début, ceci ait posé problème à l’équipe de La Rotative.

Ce problème s’est concrétisé par la simple éventualité d’un article signé Wilfried Schwartz, maire de La Riche et par ailleurs copieusement détesté par La Rotative. J’ai eu droit à quelques perles par mail venant de La Rotative condamnant l’expression d’un élu sur notre site… quel qu’il soit ? Ben oui, quel qu’il soit. On dirait que ce n’était même plus seulement dirigé contre un élu en particulier, mais bien contre le principe même de l’expression d’un élu !

Étonnement, et là, apparition de quelqu’un que je ne connaîtrai que sous le vocable de « un copain ». On y reviendra… j’apprends à cette occasion que La Rotative est liée par une sorte de « charte ». Je savais que ce site fait partie d’un regroupement de médias. Mais quand nous avons décidé de travailler ensemble, il n’a jamais été question de cette « charte » par ailleurs assez vague et où ne figure nulle part le refus de textes émanant d’un élu.

« Un copain » semblait penser, et le disait à N*** par mail, que le P’tit Rouge, en gros, n’était pas dans la ligne, et que « des aménagements étaient à prévoir » sur notre site.

« Un copain » me demandera même si, il y a 40 ans nous aurions laissé s’exprimer un élu dans les colonnes du journal ! Une réaction révélatrice qui m’a laissé bien songeur.

N***, au téléphone, m’assurera que je me trompais.

Pendant ce temps là, d’autres amis me donnaient une version un peu différente, évoquant un fonctionnement de « secte », parlant même d’une sorte de « gourou » lyonnais…

Nous en avons un peu parlé ensemble, le groupe des zanciens, je crois, mais sans plus. Bon, on accepte les différences d’appréciation, même quand elles ont un petit arrière-goût de dérive sectaire, on a tellement connu ça dans le passé ! Et puisque Mureau avait désigné La Rotative un peu comme les héritiers, on saute l’obstacle, et vogue la galère. A ce jour, l’article de Wilfried Schwartz ne nous est toujours pas parvenu.

Deuxième alerte quand il s’est agi d’organiser la soirée de Samedi et aussi les comités de rédaction du vendredi : N*** de La Rotative (respectons l’anonymat auquel ils semblent tenir beaucoup et qui a été notre premier point de désaccord, nous persistons à trouver ça totalement ridicule) N*** , donc, me dit qu’il n’a pas envie de travailler, ni de partager quoi que ce soit avec Eric S*** ( y a pas de raison, anonymat…) ni même de se trouver dans le même pièce. Il l’accuse d’avoir brisé ce fameux anonymat dans son zine « Demain le Grand S*** (anonymat, camarade) et, depuis, le déteste vigoureusement.

Là on s’est un peu fâchés, gentiment mais tout de même. Et, évidemment, notre réaction a été, en gros, « c’est tout le monde ou personne ». Une simple évidence.

C’est pas fini ce bordel ? Hé non ! le meilleur reste à venir :

Pour préparer cette soirée de Samedi dernier au Plessis, nous avons confié la fabrication de l’affiche à La Rotative, ça nous semblait tout naturel. Après l’avoir reçue, nous avons eu droit à quelques remarques plutôt acides… le « BOUM » en gros, notamment, avait du mal à passer pour plusieurs personnes. Moi, éternel naïf et amateur de second degré, je n’y avais rien vu de mal et je n’ai pas fait état des ces critiques, pas de temps à perdre.

Pour détendre un peu l’atmosphère, il fallait annoncer la participation d’amis musiciens à la soirée. Au moins autant en soutien à notre initiative qu’à José et par refus de baisser les bras devant la peur, ça modifiait l’agencement de la soirée. D’autant plus que José Manuel Cano Lopez nous offrait une création pour dire « SALUTS à DOMINIQUE », un assemblage de textes, d’images, de chansons pour parler aussi de Dominique Mureau.

(un message au passage à propos des trois connards qui ont cru bon de se lever et de sortir ostensiblement en plein milieu de la lecture parce qu’un des textes ne leur avait pas plu. Pardon à José et Anne Marie d’avoir reçu de tels individus pour lesquels le mot « respect » ne signifie sans doute pas grand chose, nous n’avons effectivement pas grand chose en commun avec eux, si ce n’est d’être du même côté de la Kalach, le mauvais, quand l’horreur nous rejoindra. Pauvres nazes.)


Pour annoncer la soirée et son programme qui avait évolué, j’ai écrit un petit article sur le site, et sur la page FB, illustré par un dessin qui faisait aussi allusion à cette actualité épouvantable qui nous avait rattrapés. Juste un acte banal, au milieu de plein d’autres, et je n’ai même pas songé à en avertir quiconque au préalable, pas que ça à faire et puis pas trop l’habitude d’être soumis à une quelconque imprimatur. Ce « visuel » n’est pas, n’a jamais été une affiche, il n’en a été tiré aucun exemplaire sur papier. Le voici :

Et là, coup de téléphone de N*** qui monte le truc en mayonnaise d’une façon totalement outrancière. Tirant à boulets rouges sur tous les fronts, le voilà qui pète les plombs en critiquant en vrac : « une trahison », « un affront fait au copain qui a fait l’affiche », et le contenu même de mon pauvre petit visuel… Rendez vous compte, on y voit un sex-toy et même un saucisson (ce sont deux objets différents, note pour les curés gauchistes égarés ici) !

Là encore, je n’ai rien dit, je me suis contenté de manifester mon étonnement sans donner le fond de ma pensée : devant la disproportion, le caractère visiblement « forcé » et ridicule de cette réaction, ça sent très fort le prétexte saisi au vol, la « colère » téléguidée avec une pointe de mauvaise foi éclairée par d’autres petits détails sur lesquels je n’ai pas insisté, l’essentiel étant la réussite de la soirée de Samedi, inutile de jeter de l’huile sur le feu. Je dois vieillir... Je me la ferme et je bosse. Et la soirée a lieu. Comme c’est dit plus haut.

23h et quelques, donc, assis sur la fontaine de pierre avec Foued et son boogie blues en fond, je repense à tout ça, aux querelles byzantines des années 70, et aussi à ce « un copain » qui semble avoir tant d’influence, au point que N*** ne cesse d’y faire référence, avouant même à plusieurs reprises que l’avancement de telle ou telle partie du projet est conditionné par l’attitude ou la volonté d’ « un copain » Je pense que c’est bien souvent le même, et je crois que je ne suis pas le seul à le penser. J’ai entre temps appris que N*** avait osé accuser José Manuel Cano Lopez de "se faire de la publicité sur le dos de cette journée" ! ! ! Là, franchement, il avait dépassé les bornes le gamin. José, qui n’est pas Espagnol pour rien, lui a gentiment remonté les bretelles et obtenu des excuses. Je ne pense pas que N*** ira s’en vanter, de celle là.

J’en suis là, quand N*** s’’approche et m’annonce qu’il ne collaborera plus au numéro spécial qui doit sortir dans deux semaines. C’est son droit.

« Un copain » a dû l’appeler. "

Alain Gaschet